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Gaz à effet de serre (GES) : définition, impact et réduction des émissions

  • Temps de lecture: 9 - 10 min
Gaz à effet de serre
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Dirigeants de TPE/PME, vous connaissez l'impact de vos décisions sur vos résultats, mais êtes-vous conscients de l'impact de vos activités sur le climat ? Les gaz à effet de serre évoqués à tout-va dans le contexte du réchauffement climatique, sont également au cœur de votre quotidien professionnel. Mais que savez-vous vraiment à leur sujet ? Les réponses dans cet article.

Avez-vous déjà considéré que les gaz à effet de serre (GES), souvent évoqués dans le contexte du réchauffement climatique, pourraient devenir un véritable obstacle à la bonne marche de votre activité ? Le changement climatique n'est en effet pas seulement un sujet abstrait pour les scientifiques. Il se manifeste dans vos locaux, dans vos chaînes d'approvisionnement et même dans vos finances. Pour affronter cette réalité, des mesures doivent être prises collectivement pour un avenir plus durable. Alors, que pouvez-vous faire pour réduire leur impact et protéger ainsi votre entreprise ?

Découvrez ce qu’il faut savoir sur les gaz à effet de serre, de leur utilité à leur danger potentiel, et comment votre TPE/PME peut jouer un rôle crucial dans la lutte contre ce défi mondial.

Qu’est-ce qu’un gaz à effet de serre ? 

Comment fonctionne l’effet de serre ?

L’effet de serre est phénomène naturel qui induit la rétention d'une partie de l'énergie que la Terre reçoit du soleil. Ainsi, environ 70% de l’énergie solaire est captée, les 30% restants étant renvoyés dans l'espace. C’est ce que l’on appelle « l’effet albédo ».

Cette chaleur est ensuite absorbée par le sol, qui émet lui aussi des rayons infrarouges. Des rayons que l’atmosphère retient grâce aux gaz à effet de serre. Ce processus naturel est indispensable à la vie sur notre planète : sans effet de serre, les températures moyennes seraient de -18 °C.

À noter que naturellement, la concentration des gaz se stabilise autour de 9,5 à 11 gigatonnes de CO2 chaque année grâce aux puits de carbone naturels tels que les océans, les forêts et les sols.

 

Qu’est-ce que l’effet de serre ?
Qu’est-ce que l’effet de serre ? - Notre-environnement.gouv.fr

 

Gaz à effet de serre, définition 

Un gaz à effet de serre est un composant gazeux présent dans l’atmosphère (naturellement ou via l’intervention des humains), qui participe à ce que l’on appelle l’effet de serre. Son rôle est triple. Il retient d’abord une partie de la chaleur reçue des rayons solaires de manière à ce que la Terre les absorbe. Il est ensuite un régulateur du climat et rend de ce fait la vie possible sur Terre.

« L’effet de serre additionnel » et gaz à effet de serre, cause du réchauffement climatique

Avec l'intensification des activités humaines, on assiste à une amplification des rejets de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Or cette augmentation est plus rapide que les capacités de la planète à les absorber, ce qui crée un déséquilibre et une hausse de la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Cette amplification de l'effet de serre provoqué par l'activité humaine est désignée par le terme « effet de serre additionnel ».

 

--- Le Potentiel de Réchauffement Global (PRG) selon le GIEC---

Tous les gaz ne concourent pas à la même hauteur à l’effet de serre. Pour mesurer la capacité de chaque gaz à intercepter à renvoyer l'énergie vers la Terre selon sa durée de vie, donc son rôle dans le réchauffement climatique, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) utilise le potentiel de réchauffement global (PRG ou GWP pour  « Global Warming Potential » en anglais). La valeur du PRG est déterminée généralement sur 100 ans, et exprimée en tonnes équivalent CO2 (t CO2 éq).

 

Quels sont les 8 principaux gaz à effet de serre ? 

Les principaux gaz à effet de serre naturels

La vapeur d’eau (H2O)

L'évaporation de l'eau qui se trouve dans la surface de la Terre donne naissance au gaz à effet de serre le plus présent dans l'atmosphère : la vapeur d’eau. Cette dernière occupe entre 0,4 et 4 % du volume atmosphérique. 

Toutefois, même si les activités humaines (centrales électriques – nucléaire et autres, irrigation, barrages, déforestation…) émettent directement de la vapeur d’eau supplémentaire dans l’atmosphère, son rôle reste totalement marginal dans le réchauffement climatique.

Le dioxyde de carbone (CO2)

Le CO2 a une origine naturelle et une origine liée aux activités humaines. Naturellement, le CO2 est émis suite à la décomposition naturelle des végétaux ou des animaux. Ces émissions sont absorbées par les puits de carbone naturels.

Le CO2 a aussi une origine liée aux activités humaines. Ces émissions sont dites anthropiques, c'est-à-dire dûes à la combustion des énergies fossiles, à la déforestation, à certaines industries comme celle du ciment.  Ces émissions supplémentaires ne peuvent pas être absorbées naturellement par le processus de photosynthèse.

À noter que le CO2 représente les deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre induites par les activités humaines.

Le méthane (CH4)

Le méthane possède lui aussi deux origines. Une origine naturelle via la décomposition des végétaux en milieu humide et une origine anthropique. Cette dernière est due à : 

  • l’agriculture (élevage de ruminants) ; 
  • les décharges de déchets ménagers à l’air libre ; 
  • les procédés industriels ; 
  • l’exploitation et distribution du pétrole et du gaz naturel ; 
  • la combustion de matière organique.

Le méthane est responsable de 15% de l’effet de serre actuel.

Le protoxyde d’azote (N2O)

Le protoxyde d'azote, encore appelé gaz hilarant, a une origine en grande partie liée aux activités humaines notamment l'agriculture, l'industrie chimique, la combustion d'énergie fossile ou l'utilisation d'engrais.

L’ozone (O3)

Constituant la couche d'ozone, ce gaz est présent naturellement dans la stratosphère (entre 10 et 50 km). Il a vocation à protéger la Terre des rayons ultraviolets (UV) du soleil. Toutefois, l'ozone est aussi un gaz produit par les activités humaines. Il apparaît lors d'une réaction chimique entre la chaleur du soleil et les polluants de l'air. Il s’agit d’un gaz nocif pour la planète mais aussi pour la santé des humains.

Les principaux gaz à effet de serre industriels

Les gaz fluorés

Il existe 4 principaux gaz fluorés : 

  • les HFC (les hydrofluorocarbures) ;
  • les PFC (les perfluorocarbures) ;
  • le SF6 (l’hexafluorure de soufre) ;
  • le NF3 (le trifluorure d’azote).

Ces gaz sont uniquement créés par les activités humaines, via l’utilisation d’aérosol, les systèmes de refroidissement et de chauffage (réfrigération, air conditionné ou pompe à chaleur), les extincteurs ainsi que les procédés de fabrication de composants électroniques.

L'hexafluorure de soufre (SF₆)

Ce gaz est synthétique (composé chimique de soufre et de fluor) et donc également uniquement lié aux usages des humains. Il est notamment utilisé dans les équipements électriques haute tension comme produit isolant. Il présente un potentiel de réchauffement global très élevé, 23 500 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone à cent ans. Il est cependant employé et présent dans l’atmosphère en très petite quantité.

Le trifluorure d’azote (NF₃)

Le trifluorure d'azote est un gaz utilisé dans les procédés industriels de fabrication des écrans LCD et des cellules photovoltaïques. Il a un impact croissant dans l'augmentation de l’effet de serre additionnel. 

 

--- BON À SAVOIR ---

Les gaz à effet de serre mettent longtemps à s’évaporer dans l’atmosphère. Ainsi les émissions de CO2 anthropique dans l'atmosphère disparaissent en 100 ans. Celles du méthane anthropique en 12 ans, celles du protoxyde d'azote anthropique en 120 ans et celles de certains agents halogénés anthropiques (comme les gaz utilisés en anesthésie) en plus de 50 000 ans !

Panorama mondial des émissions de GES
Panorama mondial des émissions de GES - Chiffres clés du climat France, Europe et Monde - édition 2023

 

D’où viennent les gaz responsables de l’effet de serre ?

Depuis la révolution industrielle, les activités humaines ont largement contribué à relâcher des gaz à effet de serre additionnels dans l’atmosphère. Quelles sont ces activités exactement ? 

 

Voici un tableau récapitulatif des origines des gaz responsables de l’effet de serre proposé par le Ministère de la Transition écologique : 

Gaz

Origine

CO2 (dioxyde de carbone) Combustion d’énergie fossile, production de ciment et déforestation tropicale
CH4 (Méthane) Décharge, agriculture, élevage et procédés industriels
N2O (Protoxyde d’azote) Agriculture, procédés industriels, utilisation d’engrais
Gaz fluorés HFCs (hydrofluocarbures, famille composée de différentes molécules) Sprays, réfrigération, procédés industriels
PFCs (perfluorocarbures, famille composée de différentes molécules)
SF6 (hexafluorure de soufre)
NF3 (trifluorure d’azote) Fabrication de composants électroniques

 

Émissions de CO2  par pays et par secteurs d’activité 

Entre 1990 et 2021, les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale ont augmenté de 58%, atteignant 52,6 Gt CO2 éq. Toutefois, celles de l’Europe ont baissé de 27% (3,6 Gt CO2 éq) quand celles de la France ont été réduites de 23% (421 Mt CO2 éq).

Quel secteur d’activité émet le plus de gaz à effet de serre ?

En France, le secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre reste celui des transports. Il représente à lui seul 32% des émissions du pays en 2022. Le secteur agricole et sylvicole, puis celui de l’industrie manufacturière et de la construction complètent le podium.

 

hangement climatique : de nouveaux chiffres clés pour comprendre les enjeux
Changement climatique : de nouveaux chiffres clés pour comprendre les enjeux - Notre-environnement

 

Quel pays émet le plus de gaz à effet de serre par habitant ?

En 2021, les États-Unis était en tête des pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre par habitant avec 17,5 tonnes équivalent CO2 par habitant et par an. Les Chinois (10,8) et les Européens (UE à 27 : 8,1) sont les suivants à émettre plus de CO2 par habitant et par an que la moyenne mondiale.

À noter que les Français affichent des émissions annuelles par habitant légèrement en dessous de la moyenne mondiale (6,2 tonnes équivalent CO2 par habitant et par an contre 6,7 pour la population mondiale).

Chiffres clés du climat France, Europe et Monde
Chiffres clés du climat France, Europe et Monde - édition 2023 - Ministère de la Transition Ecologique

 

Quelles sont les conséquences de l'effet de serre sur l'environnement ?

Inondations, incendies, vagues de chaleur ou températures extrêmes, sécheresses… En raison de l’effet de serre additionnel, et la hausse des températures moyennes de la planète Terre qui en résulte, les GES n’assurent plus leur fonction de régulateurs du climat. Une augmentation de la température moyenne de plus de 1,5°C entraînerait des dérèglements climatiques et des phénomènes météorologiques extrêmes, de plus en plus fréquents, violents et intenses.

L’effet de serre additionnel est également la cause de l’acidification des océans et de la fonte des glaces et du permafrost (ou pergélisol), lequel relâche de grandes quantités de CO2 et de méthane. Ceci a un effet néfaste sur l’environnement, sur la biodiversité et sur les humains.

Le GIEC insiste sur la nécessité d’agir rapidement et de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre. En 2022, ce dernier a publié un rapport spécial intitulé « Réchauffement planétaire de 1,5 °C », qui examine les conséquences d’un réchauffement de la planète de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Parmi les effets mentionnés, on trouve les sécheresses intenses et les fortes précipitations. Ces événements climatiques ont des répercussions majeures sur notre environnement et notre société, il est donc crucial de prendre des mesures pour atténuer ces effets.

Quels sont les objectifs en termes de réduction de gaz à effet de serre dans le monde ?

En France

En France, les objectifs de réduction de gaz à effet de serre que se sont fixés les gouvernements successifs sont cadrés par le Protocole de Kyoto pour la période 2008-2012, ainsi que par la Loi énergie-climat de 2019.

L’ambition de cette dernière est de réduire de 55% émissions de gaz à effet de serre du pays d'ici à 2030 et ainsi participer activement à l’atteinte des objectifs de neutralité carbone d’ici à 2050, fixés par l’Accord de Paris signé en 2015 par 190 pays et l’Union européenne. L’objectif étant de limiter le réchauffement climatique à + 1,5 °C d’ici 2050.

 

---Bon à savoir---

Les émissions de GES de la France ont baissé de 16 % entre 1990 et 2017.

 

La prise en compte des enjeux climatiques en France
La prise en compte des enjeux climatiques en France - Ecologie.gouv.fr

 

À l’échelle européenne 

Le Pacte vert prévoit de rendre l’Europe climatiquement neutre d’ici 2050, notamment via l’obligation pour certaines entreprises de rédiger chaque année un reporting de durabilité extra-financière dans le cadre de la CSRD.

À noter qu’entre 2008 et 2021, les émissions de gaz à effet de serre générées par les activités économiques de l'UE ont baissé de 22 % pour 3,6 milliards de tonnes d'équivalent CO2.

Greenhouse gas emissions by economic activity
Source : Eurostat

 

Comment réduire les gaz à effet de serre en entreprise ?

Pour parvenir à maîtriser la hausse des températures mondiales, le GIEC avance plusieurs propositions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre : 

  • accélérer le développement de l’énergie verte et des énergies renouvelables : généraliser l’utilisation des sources d’énergie durable comme l’hydrogène vert, la biomasse, le solaire, l’éolien, l’hydraulique ou les biogaz ;
  • réaliser plus d’économies d’énergie ;
  • mieux stocker l’électricité ;
  • accentuer le développement des technologies de capture et de stockage de CO2 et de captage direct des GES dans l’air ; 
  • mettre en place une démarche d'économie circulaire en entreprise et développer les éco-gestes au bureau pour réduire votre empreinte carbone : recycler vos déchets, repenser le cycle de vie de vos produits ou encore produire et utiliser davantage de biens éco-conçus

Mais quelles solutions pratiques peuvent être déployées à l’échelle des entreprises ? 

Calculer ses émissions de gaz à effet de serre

La première étape avant de décider d’un plan d’actions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de votre entreprise est de connaître et de comptabiliser ces émissions de gaz à effet de serre (GES). Si vous n’êtes pas déjà soumis au BEGES (l’obligation de réaliser un bilan GES), un des outils les plus utilisés est le Bilan carbone®. Il vous permet d’analyser et d'avoir une vue d'ensemble sur vos émissions sur les scopes 1, 2 et 3. Il délivre également des leviers à actionner pour éviter les gaspillages d'énergie et aller vers plus de décarbonation.

Pour rappel, le BEGES (Bilan des émissions de Gaz à Effet de Serre) est une disposition légale imposant aux grandes organisations (entreprises, administrations publiques, collectivités, etc.) la réalisation, ainsi que la publication sur une plateforme publique, d'un bilan de leur impact climatique, les émissions indirectes incluses. Il peut être réalisé avec différentes méthodes, telles que le GHG Protocol, le Bilan Carbone®, la Norme ISO 14064 ou la méthode réglementaire.

Le Bilan Carbone®, quant à lui, est une méthodologie développée par l’ADEME, permettant aux organisations d’estimer leurs émissions de gaz à effet de serre, qu’elles soient directes ou indirectes, sur les scopes 1, 2 et 3 (émissions directes, émissions indirectes liées à l’énergie et autres émissions indirectes). 

Réduire les émissions de GES

Pour réduire vos émissions de GES, il est nécessaire de prendre des mesures d’efficacité énergétique. Ces dernières ont pour but d’éviter des déperditions d'énergie, via notamment la rénovation de votre parc tertiaire. En réduisant votre consommation d'énergie fossile, vous baissez logiquement vos émissions directes et indirectes de carbone.

Interroger son modèle économique, ses pratiques et ses procédés de fabrication ou de production est également nécessaire pour réduire ses émissions de GES. En effet, ces réflexions doivent être menées pour aller vers plus de sobriété énergétique et accélérer sa décarbonation en choisissant des procédés moins émetteurs, sans perdre en efficacité.

Il est par ailleurs intéressant de veiller à la pollution numérique de son entreprise et aller vers plus de sobriété numérique, en vous mettant en conformité avec la loi REEN en faveur du numérique responsable, par exemple. Vous pouvez également porter une attention particulière à l’empreinte carbone des data centers auxquels vous faites appel.

Réduire les émissions de GES de son entreprise passe aussi par l’adoption d’une politique de transport la moins émettrice de GES possible, par : 

  • la révision de vos procédés de logistique ; 
  • la sélection de fournisseurs en privilégiant les circuits courts ; 
  • l’adoption des véhicules électriques pour votre flotte d'entreprise ; 
  • le choix d’un fournisseur de livraison qui limite ses émissions de GES ; 
  • par la formation des salariés aux mobilités douces, l’établissement d’un plan de covoiturage, etc.

Pensez en outre à décarboner vos événements d’entreprise, en choisissant des établissements hôteliers et de restauration labellisés Clef Verte.

Investissez dans des énergies peu carbonées telles que les énergies renouvelables et, par exemple, l’énergie solaire avec l'installation de panneaux  photovoltaïques, ou l'utilisation du bois énergie. 

Enfin, engagez votre entreprise dans une démarche de SBTi, en adoptant les standards du Net Zero Carbone. 

Financer des projets environnementaux

Dernière piste pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de son entreprise : l’utilisation du mécanisme de compensation sur le marché carbone volontaire. Par cet intermédiaire, vous pouvez investir dans des projets environnementaux, notamment le développement de puits de carbone, et participer indirectement à des initiatives visant à réduire le CO2 dans l’atmosphère.

Il s’agit toutefois d’une mesure secondaire, la priorité restant de connaître l’état des lieux de son entreprise et d’agir directement pour amoindrir son impact sur le climat.

Comment agir ?
Comment agir ? - Ministère de la Transition Écologique 

 

 

SOURCES

https://www.notre-environnement.gouv.fr/rapport-sur-l-etat-de-l-environnement/themes-ree/defis-environnementaux/changement-climatique/comprendre-le-changement-climatique/article/qu-est-ce-qu-un-gaz-a-effet-de-serre 

https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1855 

https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-du-climat-2022/9-panorama-francais-des-gaz-a 

https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-du-climat-2023/5-panorama-mondial-des-emissions-de

https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-du-climat-2023/6-repartition-geographique-et-evolution-des

https://www.europarl.europa.eu/topics/fr/article/20230316STO77629/les-gaz-a-effet-de-serre-a-l-origine-du-rechauffement-climatique 

https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/ONERC_Panneaux_expo_CCC_MAJ-2019_800x1100_DEFweb.pdf

https://www.notre-environnement.gouv.fr/themes/climat/article/les-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-et-l-empreinte-carbone 

https://www.notre-environnement.gouv.fr/actualites/breves/article/changement-climatique-de-nouveaux-chiffres-cles-pour-comprendre-les-enjeux#