Rebondir après un échec en 3 points clef

A l’occasion de la 8e édition de Big qui s’est tenue le 5 octobre dernier a eu lieu une conférence sur le rebond après l’échec. Cinq intervenants ont pris la parole afin de rassurer et conseiller les entrepreneurs face aux échecs.

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Création d'entreprise

1 071 900 entreprises créé en 2022. Bien que ce record participe au doublement du nombre d’entrepreneur, « Chaque année plusieurs milliers d’entreprises déposent le bilan », déclare Morgane le Toullec Baudot, responsable création chez Bpifrance. Afin d’aider les entrepreneurs à rebondir à la suite d’un échec, de nombreux réseaux d’accompagnement existent. La conférence Top 10 des choses à ne pas faire pour ne pas planter sa boite donne les clefs de succès pour affronter les difficultés et repartir du bon pied lorsque cela est nécessaire 

1- Détecter les difficultés le plus tôt possible

Bien que l’Urssaf (Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocation familiale) soit principalement connue pour collecter les cotisations, l’organisme propose également une dimension d’accompagnement. « Ce n’est pas parce que vous êtes indépendant que vous n’avez plus le droit à rien. Nous sommes là pour vous aider », rappelle Agnès Nardon, chargée de communication Urssaf Aquitaine. C’est avec cette vision que l'Urssaf travaille main dans la main avec des réseaux d’accompagnement comme Second Souffle. Agnès Nardon ajoute aussi qu’une difficulté peut être passagère, il ne faut donc pas se laisser abattre et continuer à avancer.

2- Rebondir est un sport de haut niveau

« Un entrepreneur en difficulté, c’est un entrepreneur qui a peur », partage Dimitri Pivot, président et fondateur du réseau d’accompagnement Second Souffle. Selon lui, il est important que chaque entrepreneur se fasse accompagner dans son aventure afin qu’il ne se retrouve pas en difficulté. « Quand on veut entreprendre il faut se faire accompagner car on a rarement toutes les cordes à son arc », ajoute Morgane le Toullec Baudot, responsable création chez Bpifrance. C’est pour cela qu’il existe des réseaux à destination des chefs d’entreprises et porteurs de projet qui peuvent intervenir tout au long de l’aventure entrepreneuriale. C’est le cas de 60 000 Rebonds ou Second Souffle pour ce qui est de se remettre en selle ou bien France Active, Les Premières ou encore BGE Parfi pour la création.

3- L’échec n’est pas une finalité

« L'échec n'en est un seulement si l'on n'apprend pas de ce qu'on a vécu », partage Vanessa Charbonneau, directrice de 60 000 Rebonds pour la région Grand Ouest. Selon les réseaux d’accompagnement, une grande majorité des entrepreneurs ont peur lorsqu’ils sont en difficulté. C’est pourquoi la pluralité des réseaux d’accompagnement est importante. « De nombreux entrepreneurs pensent que nous ne sommes là qu’après la liquidation mais c’est faux. Nous suivons l’entrepreneur dès le début pour éviter que celui-ci ne se retrouve en difficulté », ajoute la directrice. C’est pourquoi le rôle de 60 000 Rebonds est aujourd’hui de « changer le regard sur l’échec ».

C’est en s’entourant que Rose Dema, a réussi à rebondir suite à un échec. « J’avais 17 ans lorsque j’ai décidé de monter mon entreprise et, à la suite de la crise du Covid-19, j’ai rencontré mon premier échec », partage l’entrepreneuse. Pourtant celle-ci n’a pas voulu s’arrêter et a fait la rencontre de Second Souffles qui lui a permis de trouver des réponses à ses questions. « Lorsque la société s’est arrêtée je n’avais plus envie de rien et grâce à l’accompagnement dont j’ai pu bénéficier j’ai retrouvé de l’espoir pour avancer ». Rose Dema conclut en prévenant les jeunes et les porteurs de projet en disant que l’école ne prépare pas aux échecs c’est pourquoi il faut s’entourer.

BIG revient le 5 octobre 2023 à l’Accor Arena, inscrivez-vous dès maintenant !