6 entreprises du show "Qui veut être mon associé" à découvrir d'urgence

Depuis le 17 janvier 2024, les férus d’entrepreneuriat ont eu le plaisir de retrouver sur leurs écrans la nouvelle saison de « Qui veut être mon associé ? ». L’occasion pour Big média de revenir sur le profil de six candidats.  

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qui veut etre mon associé
©Beink Dream

Le pitch : « Sept investisseurs aux trajectoires singulières ont choisi de donner leur chance à de nouveaux entrepreneurs, de leur transmettre leur expérience et de miser sur des projets qui changeront peut-être le monde de demain ». Vous aurez sans nul doute reconnu le concept de « Qui veut être mon associé ? », l’une des émissions phares de M6.  
À l’image des quelques 1,76 million de téléspectateurs ayant suivi la troisième saison de ce talk-show entrepreneurial, la rédaction de Big média a, elle aussi, succombé à la bonhomie d’Eric Larchevèque et à la bienveillance de Kelly Massol, deux des sept entrepreneurs-jurés de l’émission. En ce début de saison quatre, zoom sur six profils inspirants. 

Anthony Tabuyo et Jovien Chappex : les co-fondateurs d’Urgentime, la startup qui donne des yeux à nos héros du quotidien 

À l’origine de ce projet, un évènement qui aurait pu tourner au drame pour Anthony Tabuyo. Suite à un accident de moto, le jeune homme frôle la paralysie à vie « parce que les services de secours ont eu du mal à évaluer la situation au téléphone », détaille-t-il devant le jury de « Qui veut être mon associé ? ». « C’est parfois compliqué de comprendre ce qu’on nous raconte, en revanche, le fait de voir permet à l'interlocuteur de toute suite comprendre la situation ».  

Fort de ce constat, Anthony Tabuyo et son associé Jovien Chappex décident de lancer Urgentime. Aujourd’hui utilisée par un quart des Samu en France, un tiers des urgences en Suisse et également déployée aux États Unis, la solution des deux amis permet d’améliorer significativement l’aide au diagnostic et apporte une meilleure prise en charge du patient, contribuant ainsi à la désaturation des services d’urgence. Un projet dans lequel Tony Parker a investi 375 000 €. 

Benjamin Bir : fondateur d’Inga, les éponges et essuie-tout lavables, réutilisables  

Jeune papa un peu surmené par deux bambins, un brin cochons, Benjamin Bir passe ses journées à éponger leurs tâches à coup de kilomètres d’essuie-tout. Un non-sens pour ce trentenaire soucieux de laisser une planète en bonne santé à ses enfants. Il part donc à la recherche d’une alternative au jetable mais fait choux-blanc ! Qu’à cela ne tienne, si personne n’a su créer d’éponges ou d’essuie-tout lavables, lui le fera. Après un passage dans l’émission de M6 au mois de janvier, l’entreprise a pu constater une augmentation de ses ventes, soit plus de 50 000 éponges vendues ainsi que 6 000 abonnés supplémentaires sur Instagram.  

Victor Habchy et Nora Barault : les entrepreneurs qui font saliver le tout Paris avec Le Guide Ultime  

Depuis 2020, lorsqu’on cherche une bonne adresse de street-food sur les réseaux sociaux, il y a fort à parier pour que l’objet de tous nos désirs (au moins) se trouve sur Le guide Ultime. Chaque semaine, Victor Habchy, cofondateur du média, partage ses adresses préférées à ses quelques 1,1 million de followers sur Instagram. Pour autant, le jeune homme et son associée Nora Barault, ne comptent pas se reposer sur leurs lauriers et ambitionnent désormais de développer leur concept en dehors de Paris.  

Via un système d’abonnement à 2 euros par mois qui offre des bons plans dans toute la capitale et la création de campagnes de pub pour des marques, les deux jeunes entrepreneurs ont su séduire Tony Parker et Jean-Pierre Nadir, qui proposent chacun un investissement de 250 000 euros pour 15 % du capital de l’entreprise. Le passage de Victor et Nora sur le plateau de « Qui veut être mon associé ? » s’achève finalement sur une contre-proposition d'une valeur de 125 000 euros et 6 % des parts pour chacun des deux investisseurs. 

Tim Coutherez, Luca Fazzone et Aude Ambrosini : le trio derrière Klode, une poubelle à compost sans odeurs

« 70 % des Français ne trient pas encore leurs déchets organiques », annonce sur le plateau de « Qui veut être mon associé ? » Aude Ambrosini, co-fondatrice de Klode, des poubelles à compost sans odeurs. Pourtant, depuis janvier 2024, le tri de nos détritus alimentaires est devenu obligatoire en France, comme en Europe. Mais rare sont ceux qui arrivent à prendre le pli. En cause, selon Tim Coutherez, Luca Fazzone et Aude Ambrosini, les inconvénients que ce petit geste peut occasionner au quotidien : moucherons autour de la poubelle, odeurs nauséabondes ou encore sac compostable mal adapté aux déchets organiques.  
Ingénieurs de formation, Tim Coutherez et Luca Fazzone décident de trouver une solution en imaginant leur propre poubelle à compost « qui allait régler tous nos soucis », note Luca Fazzone. Ainsi, Klode se présente comme la première poubelle au monde disposant d’un système de mise sous vide. Une méthode qui réduit significativement la décomposition des déchets, ce qui limite la prolifération des moucherons et des odeurs.  
 
Si ces poubelles sont aujourd’hui vendues exclusivement sur le site internet de la marque, le trio ambitionne désormais de les voir trôner dans les rayons des chaines de grande distribution, en France et en Europe. Un projet qui semble avoir séduit Tony Parker et Kelly Massol qui ont investi 200 000 euros pour 30 % des parts de la société. 

Romain Garcin et Benjamin Blanchard : les co-fondateurs de Vertuoso, une solution d'assainissement du réseau d'eaux pluviales 

Ici encore, nous avons affaire à un duo qui a voulu rendre notre quotidien plus durable et vertueux. L’histoire de Vertuoso, c’est celle de deux amis : Romain Garcin et Benjamin Blanchard, qui prennent conscience que, dans la très grande majorité des communes de France, les eaux pluviales ne sont ni traitées ni filtrées. Cela signifie que tous les déchets transportés par ces eaux de pluie se retrouvent, à la sortie du réseau, dans nos cours d’eau, nos mers et nos océans. Nous sommes alors en 2019, Benjamin est designer depuis plus de 15 ans, quant à Romain, il exerce dans le BTP. À force de recherches, d’études et de prototypes, les deux amis parviennent à trouver une solution pour assainir les eaux pluviales. 
« Grâce à un système de filtration innovant et durable, nos solutions d’assainissement permettent de filtrer efficacement les déchets charriés par les eaux pluviales, du mégot de cigarette aux bouteilles en plastique, en amont et/ou en aval du réseau d’eaux pluviales », affirment les co-fondateurs sur leur site internet. Une innovation qui n’a pas tardé à séduire diverses collectivités.  

Beink Dream : outil de dessin assistée par l'intelligence artificielle 

Si l’adage dit qu’une image vaut mille mots, encore faut-il qu’elle soit claire et compréhensible pour tous. C’est notamment pour cette raison que Jeanne Le Peillet s’investit - en parallèle de sa vie d’ingénieure et doctorante en génétique - dans la création de visuels sur-mesure destinés à des entreprises, laboratoires et universités.  

« C’est à leur contact que je me suis aperçue qu’en prenant le temps de griffonner des idées sur un bout de papier, on se mettait à s’interroger sur le projet et qu’on se posait alors des questions qu’on n’aurait jamais imaginées autrement. Je trouvais dommage que cette compétence dont je me servais au quotidien ne puisse pas être maitrisée par n’importe qui », détaille Jeanne Le Peillet dans une vidéo accordée à Big média. En parallèle de sa thèse, la jeune femme décide donc de créer un outil permettant à tout un chacun d’accéder au dessin.  

Face au jury de « Qui veut être mon associé ? » la jeune femme a eu la joie de trouver en Kelly Massol une oreille réceptive à son projet et surtout une nouvelle partenaire financière. La fondatrice de Les Secrets de Loly a en effet investi 500 000 euros dans Beink Dream.  

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Mélanie Bruxer Rédactrice web