La filière cosmétique-parfums : l’excellence à la française

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Cosmétique : le haut-de-gamme de Biologique Recherche à l’assaut de l’international

Présente dans le monde entier, Biologique Recherche a réussi à se démarquer comme une marque incontournable de la beauté haut-de-gamme, en France et au-delà. Pierre-Louis Delapalme, son co-président, revient sur ces soins qui font le tour du monde.

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Biologique Recherche, c’est avant tout la réunion entre le produit cosmétique et le soin manuel. Ce Yin Yang a été initié il y a un peu plus de 40 ans par Yvan et Josette Allouche, respectivement experts sur l’un de ces pendants du soin esthétique. Lui biologiste, elle physiothérapeute, tous deux aspirent à une méthode de soin personnalisée qui répondrait aux problématiques ciblées de chaque peau, que cela soit du visage ou du corps. En grande majorité composés d’ingrédients naturels, choisis pour leur plus grand respect de la peau, les produits comprennent également des actifs issus de la biotech, pour obtenir le meilleur rapport efficacité-innocuité. Parfums, silicones et autres huiles minérales sont bannis des formules, quitte à obtenir une odeur du produit qui sort de l’ordinaire. « Notre démarche se rapprochait de la philosophie clean beauty à l’heure où on n’utilisait pas encore ces termes-là », explique Pierre-Louis Delapalme, son co-président. La marque, présente dans plus de quatre-vingts pays, se positionne sur des soins du visage, du corps et des cheveux élaborés sur-mesure. Dès lors, l’enjeu est de répondre aux besoins des peaux du monde entier.

Un diagnostic haut-de-gamme de la peau, ingrédient clé de réussite

Les professionnels reconnus de Biologique Recherche ont misé sur un positionnement haut-gamme qui s'adresse exclusivement aux lieux de soins parmi lesquels les spas, hôtels et grands palaces. « Nous sommes une marque exclusive et haut de gamme, donc la qualité du lieu, son emplacement, son statut comptent beaucoup pour nous. Mais la qualité, la technicité et la réputation des professionnels jouent aussi énormément sur le choix des lieux où nous proposons nos soins », insiste Pierre-Louis Delapalme. En plus d’un diagnostic réalisé avec des technologies de pointe, les professionnels de la marque proposent un soin, avant de prescrire les produits à continuer d’utiliser chez soi. Cette méthode se voit complétée par la rigueur des professionnels, qui représentent un indispensable au bon déroulement du soin. « Comme chez le médecin, on compte sur le diagnostic. S’il est juste et que les médicaments administrés sont les bons, alors on se sentira mieux ».

Des professionnels du soin au bouche à oreille, tous les moyens sont bons pour s’exporter

Pour faire ses premiers pas à l’étranger, c’est d’ailleurs sur le savoir-faire des professionnels que s’est penché Biologique Recherche. « Très vite après la création de l’entreprise, nous sommes allés dans les pays d’Europe de l’Est qui ont une appétence pour des techniques de soin très pointues et sophistiquées, et une tradition de formation des esthéticiennes probablement plus abouties qu’en France ». Et c’est avec ces mêmes professionnelles que la marque s’est retrouvée aux Etats-Unis, son plus gros marché aujourd’hui. « Il y a toute une diaspora d’Europe de l’Est qui est arrivée là-bas avec son bagage académique et qui nous a permis de très bien nous implanter dans le pays, à commencer par la côte est », raconte le président. 

En Asie, la marque est arrivée il y a 25 ans avec la Thaïlande, avec une rencontre sur un salon professionnel. « Durant ces événements, les gens viennent vous voir, échangent de manière passionnée, et finalement c’est aussi comme ça que se fait le déploiement à l’international », explique Pierre-Louis Delapalme. Après Hong-Kong, l’entreprise foule ensuite sur le reste du marché asiatique : « Les gens ne nous connaissaient pas donc il fallait être proactif, leur expliquer qui on était et ce qu’on faisait ». Bientôt, les soins Biologique Recherche trouvent leur place en Corée, au Japon et en Chine. Ces piliers de l’industrie cosmétique, que Pierre-Louis Delapalme qualifie de « pays prescripteurs », ont une réputation telle sur la zone qu’ils contribuent à faire connaître la marque de cosmétiques dans le reste de l’Asie. 

Le bouche à oreille les aide également à se développer. Au-delà de la bonne réputation des cosmétiques français, l’efficacité des soins, prodigués dans des centres à des habitués et expliqués avec précision par des professionnels, les encourage à en parler autour d’eux une fois l’efficacité constatée. « Notre positionnement nous permet de nous retrouver dans des spas emblématiques en Asie, et c’est cela qui nous a permis de nous développer plus que par la communication ». Pierre-Louis Delapalme, co-président de Biologique Recherche, insiste : une entreprise doit aussi être disponible et curieuse pour trouver le bon partenaire local, et être prête à se rendre régulièrement sur place pour mieux comprendre les spécificités du marché.

Aujourd’hui, pour garder le même savoir-faire et la même rigueur dans chaque soin, Biologique Recherche investit massivement dans la formation. « Nous avons au total 120 formateurs internationaux et locaux pour former chaque centre à nos méthodes de diagnostic, de soins personnalisés, et à nos produits ».

S’adapter aux contraintes de chaque pays

Tout comme les formations, les soins manuels et les produits utilisés sont totalement personnalisés, adaptés à la peau, mais aussi aux pays. Les peaux ne sont en effet pas les mêmes d’une région à une autre. « Sur les peaux asiatiques, on rencontre plus fréquemment des phénomènes de séborrhées [sécrétion excessive de sébum, ndlr] que sur les peaux caucasiennes », illustre le co-président. De nombreuses raisons expliquent ces différences. Elles peuvent être aussi bien endogènes – propre à la génétique – qu’exogènes. L’état de la peau dépend également des agressions extérieures provenant de l’environnement, du climat et des saisons, des habitudes alimentaires, de la pratique d’un exercice physique, du niveau de stress, etc. 

« La personnalisation demande d’avoir des produits très ciblés, qui répondront parfois aux besoins de peu de personnes mais qui correspondront tout de même à un problème réel », ajoute Pierre-Louis Delapalme. La centaine de produits qui constituent la gamme pour visage de la marque été adaptée pour répondre aux normes et réglementations, là aussi propre à chaque pays, avec tout de même trois pôles majeurs : l’Union européenne et l’Amérique du Nord, dont les réglementations restent plutôt homogènes, et l’Asie, la plus hétérogène. Pour éviter au maximum les contraintes, l’entreprise choisit de formuler ses produits de beauté de façon à répondre aux normes de 90 % du marché mondial. « Quand on recherche la qualité et la sécurité d’un cosmétique, les critères sont un peu les mêmes partout ».