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Quel label RSE choisir pour son entreprise ?

  • Temps de lecture: 10 - 11 min
label rse
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Les certifications et labels RSE offrent aux entreprises l’opportunité de mettre en valeur leurs engagements vis-à-vis des enjeux sociaux et environnementaux. À la clé : amélioration de l'image de marque, augmentation de la productivité au travail, réduction des coûts et autres bénéfices. Mais entre Label Numérique Responsable, Positif Workplace, Engagé RSE ou encore PME+… difficile de s’y retrouver entre ces nombreux labels et certifications RSE en France. Big Média fait le point dans ce dossier.

Aujourd’hui, pour valoriser l’activité de votre organisation, vous ne pouvez plus vous contenter uniquement de critères financiers. Selon une étude réalisée par l’institut indépendant Odoxa pour Oracle France en février 2023, la quasi-totalité des Français (92 %) estime que la responsabilité sociétale doit être un sujet important pour les entreprises. Un citoyen sur 3 considère même qu’il doit être prioritaire. Parallèlement, les lois et réglementations autour de cette RSE se multiplient, rendant l’obtention du label indispensable pour les sociétés.

Qu’est-ce qu’un label RSE ?

Vous pensez peut-être que la RSE n’a plus aucun secret pour vous, mais savez-vous vraiment ce qu’est un label RSE ?… Un doute ? Pas d’inquiétude, on vous résume ça ! 

Le label RSE est une certification obtenue par les organisations ayant placé au cœur de leur stratégie des actions en faveur du développement durable. L’objectif de ce concept apparu en 1960 est de montrer qu’une organisation privée ou publique a mis en place une stratégie efficace pour assurer une ligne de conduite respectueuse de la société et de la planète.

Le renouvellement de la labellisation d’une entreprise est exigé au moins tous les quatre ans. Un des critères pour le renouvellement est notamment l’amélioration des résultats obtenus lors de la labellisation précédente.

Parmi les labels RSE les plus célèbres, on retrouve notamment le label LUCIE 26000 (premier label RSE en France), le label Engagé RSE de l’Afnor ou encore le label Fair For life d’ECO-CERT.

Bon à savoir : 
Label RSE vs Label Développement Durable
- Le label Développement Durable et Responsabilité Sociétale est un dispositif de labellisation de l’enseignement supérieur créé en 2015.
- Le label RSE concerne, lui aussi, le développement durable mais en entreprise et sur une base volontaire.
Le label Développement Durable et Responsabilité Sociétale concerne donc les universités et les écoles alors que le label RSE est destiné aux autres organisations, publiques ou privées (entreprises, associations, collectivités territoriales).
Label RSE vs écolabel
Un label RSE atteste de la responsabilité sociétale et environnementale d’une société ou d’une organisation
Un écolabel atteste qu’un produit répond à des critères exigeants qui tiennent compte de ses impacts environnementaux tout au long de son cycle de vie.
Contrairement au label RSE qui porte sur l’organisation toute entière, l’écolabel relève plus précisément d’un produit en particulier.

Principes fondateurs et certifications RSE

Si chaque label possède ses propres critères de certification, il est important d’établir une définition commune afin d’encadrer au mieux toutes les organisations. C’est là que la norme ISO 26 000 entre en jeu : contrairement  aux normes ISO 9001 (management de la qualité) et ISO 14001 (management environnemental), elle n’est pas certifiable, mais elle offre un référentiel essentiel aux entreprises engagées dans une démarche RSE. 

Ce cadre présente plusieurs critères que l’entreprise doit respecter afin d’obtenir un label RSE. Voici les quatre performances principales à évaluer :

  • La performance économique : l’activité de l’entreprise doit être pérenne et inscrite dans une démarche durable, c’est la clé pour n’importe quelle entité.
  • La performance sociale : le développement du capital humain et la performance des collaborateurs doivent être au cœur de la stratégie de l’organisation via des indicateurs mis à disposition par les ressources humaines. La réputation de l’entreprise doit également être respectable.
  • La performance sociétale : l’entreprise doit impérativement prendre en compte et limiter les effets indésirables de ses activités sur les humains et la société, car c’est l’écosystème au sein duquel il opère.
  • La performance environnementale : la société doit diminuer l’impact de sa production sur l’environnement et ses conséquences sur la planète en raisonnant sa consommation de matières premières et d’énergie.

Pourquoi se faire labelliser RSE ?

  • Valoriser votre image de marque en évitant tout greenwashing 

Un label RSE permet de structurer la politique RSE de l’entreprise, tout en valorisant et crédibilisant sa démarche RSE auprès de la clientèle et des parties prenantes. L’image de marque de la société s’en trouve améliorée et la différencie de la concurrence, ce qui a un impact positif sur les financements et appels d’offres, mais aussi sur sa couverture médiatique. En effet, il s’agit d’un outil de communication non négligeable, car il facilite le dialogue avec toutes les parties prenantes.

  • Développer votre marque employeur, un atout pour la fidélisation de vos employés

La productivité et la fidélité des collaborateurs se trouvent optimisées car la qualité de leurs conditions de travail est révisée et leur activité prend plus de sens. Un environnement de travail plus sain permet également une meilleure attraction et rétention des talents grâce à une marque employeur plus prestigieuse.

  • Réduire votre empreinte carbone 

Puisque des démarches RSE, comme réduire son empreinte carbone et limiter l’utilisation de produits non dégradables ou encore privilégier l’utilisation de circuits courts, raisonnent les consommations d’énergie, d’eau, de matières premières et autres flux coûteux, un label RSE suscite des économies sur le long terme. 

A lire aussi : Scope 1, 2 et 3 du bilan carbone : définition, périmètres, exemples

Enfin, une entreprise labellisée RSE à une longueur d’avance quant au respect de la loi. En effet, de plus en plus de règlementations RSE s’appliquent aux PME.

Comment bien choisir son label RSE ?

Obtenir une labellisation RSE peut représenter un véritable atout, mais pas la peine pour autant de se précipiter sur le premier label venu…! Le choix de la certification doit être réfléchi et s'effectuer en fonction de caractéristiques spécifiques à chaque société :

  • La taille de l’organisation. Une multinationale peut par exemple se diriger vers une certification EcoVadis axée sur la durabilité des chaînes d’approvisionnement. Une petite structure engagée peut quant à elle favoriser la certification B Corp, une norme internationale indépendante.
  • Le secteur de l’entreprise. Différents labels concernent différents secteurs. Une entreprise produisant des produits peu transformés comme du coton ou encore des produits alimentaires peut faire appel à une certification ECO-CERT.
  • Le temps consacré à l'obtention du label. Plus le niveau d’exigence d’une certification est élevé, plus le processus sera long et rigoureux.

Opter pour un label RSE présente donc de nombreux avantages pour l’entreprise : améliorer la réputation de votre marque, vous démarquer de la concurrence aux yeux de vos clients, augmenter la loyauté de vos employés, ou encore attirer des investisseurs... 

Il constitue également une garantie de transparence et de qualité ! Vous avez la possibilité d'intégrer aisément ce label à votre rapport RSE, ou encore d'utiliser les indicateurs clés de performance nécessaires à son obtention dans votre déclaration de performance extra-financière (DPEF).

Label, certification, charte, norme… Quelles différences ?

Le label n’est pas le seul indicateur de démarche RSE qui soit. Il existe plusieurs référentiels RSE désignant différents résultats et au niveau de fiabilité variable. 

  • Le label RSE

Il s’agit d’un outil indépendant obtenu lorsque l’entreprise prouve qu’elle respecte l’ensemble des critères demandés. Le label RSE est apposable sur les produits et éléments de communication. Ce label n’est pas encadré par la loi, il peut donc être délivré par un organisme privé comme une association.

Il arrive que les entreprises créent leur propre label : c’est une pratique de greenwashing.
  • La certification RSE 

Elle est encadrée par la loi, mais n’est pas obligatoire. Le certificat RSE prouve les actions de l’entreprise dans ce domaine ; il s’agit du référentiel le plus fiable, car il indique un engagement supérieur à la loi. Par exemple, les normes ISO 9001 (qualité) et ISO 14001 (performance énergétique) sont pertinentes en termes de RSE, et permettent l’obtention d’un certificat. 

  • La norme RSE 

Elle définit un cadre en présentant des outils, recommandations et bonnes pratiques pour uniformiser les stratégies RSE d’une entreprise. Elle est basée sur la norme ISO 26 000, créée en 2010, mais ne donne  pas lieu à une certification. Vous pouvez affirmer suivre le cadre, mais personne ne vous demande de preuves. On distingue les normes règlementaires (obligatoires) et les normes volontaires (comme ISO 26 000).

  • La charte RSE

La charte RSE formalise les engagements d’une entreprise quant à son impact sous forme de déclaration sur l’honneur, mais sans aucune vérification par un tiers. Il existe par exemple une « Charte de la Diversité » ou une « Charte Relation fournisseurs et achats responsables ».

Il est donc préférable d’obtenir une certification RSE ou un label reconnus et donc fiables. La norme donne une direction à votre démarche, tandis que la charte est un bon élément de communication.

Liste des labels RSE reposant sur la norme ISO 26000

La norme ISO 26 000 sert de référence aux labels RSE. L’International Organization for Standardization (ISO) est un organisme de normalisation fournissant des règles et lignes directrices pour différentes activités. Concernant l’ISO 26 000, les directives portent sur le développement durable et la responsabilité sociétale des entreprises. Alignée sur les textes fondateurs internationaux, cette norme établit ainsi un cadre mondial de conduite reposant sur 7 piliers clés :

  • la gouvernance de l’organisation ;
  • les droits de l’Homme ;
  • les relations et conditions de travail ;
  • l’environnement ;
  • la loyauté des pratiques ;
  • les questions relatives aux consommateurs ;
  • les communautés et le développement local.

Cette norme ne donne pas lieu à une certification, mais elle sert de base à de nombreux labels RSE. À ces derniers ensuite de mettre en place leurs propres processus d’obtentions de certificat, couvrant différents secteurs et thématiques liés au développement durable :

  • Les labels RSE généralistes (LUCIE, Engagé RSE, Positive Workplace, Positive Company, PME+) : ils s'appliquent à toutes les formes d'organisations, indépendamment de leur secteur d'activité. 
  • Les labels RSE thématiques (Great Place To Work, Numérique responsable, BiodiverCity, Égalité professionnelle) : ils répondent à des enjeux spécifiques tels que l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, les conditions de travail ou la réduction de l'impact écologique du numérique.
  • Les labels RSE sectoriels : ils correspondent à des secteurs d’activité précis et permettent d’ajuster le référentiel RSE selon une expérimentation menée par Plateforme RSE auprès de 18 fédérations. 

Voici les labels RSE les plus recherchés, que ce soit pour des raisons historiques, de prestige ou encore de rigueur. 

Label LUCIE

Premier label RSE français, le label LUCIE atteste de la mise en place d'une démarche responsable et de sa réussite au sein des différentes structures (des TPE aux collectivités, en passant par les organisations). La première étape de labellisation requiert de l’entreprise qu’elle s’auto-évalue sur 7 engagements du référentiel du label, dès le début de sa démarche RSE. Après une évaluation par l’un des partenaires externes de LUCIE, l’entreprise élabore un échéancier et un plan de progrès, deux éléments inclus dans les critères de labellisation. La première évaluation des progrès effectués a lieu après 18 mois, et le label doit être renouvelé au bout de trois ans pour assurer une progression constante de la démarche RSE au sein de l’entreprise.

Particulièrement fiable et recommandé, le label LUCIE a été développé en partenariat avec l’Afnor, l’Association Française de Normalisation, et VIGEO (aujourd’hui Vigeo Eiris), agence de notation sociale et environnementale internationale, en 2008.

Label Engagé RSE Afnor

Créée en 1929, l’Afnor (Association Française de Normalisation) est l'organisation officielle en charge des normes en France. Son label est une référence pour évaluer la maturité des démarches RSE d’une entreprise, association ou institution, quels que soient sa taille et son secteur d’activité.

Le processus d’obtention du Label Engagé RSE commence par une évaluation sur site menée par un expert indépendant, et une série d’entretiens avec 5 parties prenantes de l’écosystème de l’entreprise. Un rapport est ensuite produit, qui analyse les pratiques de l’entreprise et propose des pistes d’améliorations. Selon les résultats, l’entreprise obtient un niveau de performance RSE et est labellisée pour 3 ans au cours desquels des évaluations sont réalisées pour assurer le suivi des engagements.

Label Positive WorkPlace

Ce label « made in France » permet de reconnaître et de valoriser les efforts entrepris par les sociétés en matière de développement durable, d'éthique et de bien-être au travail.

Le processus de labellisation s’articule en deux phases distinctes. L’entreprise est d’abord évaluée à l’aide d’un référentiel interne (conforme à l’ISO 26 000), puis des enquêtes anonymes sont envoyées aux principales parties prenantes. Les référentiels sont adaptés à la taille de chaque structure et le délai de labellisation est bref (1 à 3 mois) grâce à des procédures entièrement numérisées.

Label Positive Company

Positive Company® est un label européen créé en France. Il encourage l’implication des parties prenantes dans la stratégie RSE de l’entreprise. Pour l’obtenir, l’entreprise doit récolter les avis aussi bien de ses clients que de ses fournisseurs et salariés sur 5 catégories (activité, gouvernance, social, empreinte environnementale, impact local). 

Plus de 1 000 TPE, PME, ETI, ONG et grandes entreprises utilisent les référentiels du label qui fédère un écosystème de sociétés cherchant des solutions afin de capitaliser sur le savoir-faire RSE franco-européen et le proposer comme standard de développement à l'échelle internationale.

Label PME+

PME+ est le label des entreprises indépendantes françaises à taille humaine, éthiques et responsables. Il est attribué suite à un audit annuel effectué par Ecocert environnement, selon un référentiel inspiré de la norme ISO 26000.

Mis en place il y a 7 ans sous l’égide de la FEEF, le label PME+ représente la certification RSE des entreprises françaises indépendantes fournissant des produits alimentaires et non alimentaires à la distribution. Le label regroupe aujourd’hui 180 entreprises à travers la France, toutes engagées à améliorer chaque année leurs pratiques en matière de RSE.

Label Numérique responsable

Le label Numérique Responsable (NR) conjugue développement durable et numérique. Accessible à tout type d’organisation, il a été conçu par l’Institut du Numérique Responsable, le ministère de la Transition écologique, l’ADEME et WWF. Quatre institutions reconnues pour un label particulièrement qualitatif.

Le concept du numérique responsable repose sur une approche d’amélioration continue visant à réduire l’impact écologique mais aussi économique et social des technologies digitales employées par les entreprises.

Tableau comparatif des labels et certifications RSE 

Nom du label Date de création Périmètre Organisme d'attribution Concerne Labels existants en 2001 Référentiel Exemples
B-Corp 2006 Monde B Lab Entreprises 4 000 Référentiel propre (200 questions) Nature & Découverte, Danone
LUCIE 2007 France Indépendant Entreprises
Associations
Collectivités
300 Aligné sur ISO 26 000 (480 questions) Banque Populaire, Rive de Paris, Digitalli
Engagé RSE 2007 France AFNOR Entreprises
Associations
Collectivités
220 Aligné sur ISO 26 000 (400 questions) RATP, Harmonie Mutuelle
Positive Workplace 2020 Europe Comité éthique propre Entreprises
Associations
Collectivités
79 Aligné sur ISO 26 000 (50-200 questions) Ouest France, Malakoff, Humanis, Electro Dépot

Certifications RSE

Les labels RSE ne sont pas les seules preuves des démarches RSE d’une entreprise, association ou collectivité. Les certifications sont également de puissants outils pour évaluer et piloter une politique RSE.

Les certifications ECO-CERT

ECO-CERT octroie des certifications biologiques et écologiques destinées aux intervenants des secteurs agroalimentaires, bois, textile ou encore cosmétique. Parmi ses labels, on peut notamment citer : Commerce Équitable, Agriculture Biologique Europe et Fair for life. 

La première étape dans l’obtention de cette certification est de transmettre une demande officielle à l’organisme qui procède alors à un contrôle de la conformité des produits et une analyse de la comptabilité des activités. L’entreprise signe ensuite un contrat par lequel elle s’engage à respecter le cahier des charges de l’agriculture biologique. Un audit est réalisé dès le début de la démarche de transition au bio, et son rapport est étudié par un expert qui donne ensuite son accord pour la certification. 

ECO-CERT procède par la suite à un audit annuel fixe. Une fois le certificat obtenu, l’entreprise est autorisée à commercialiser ses produits comme étant “issus de l’agriculture biologique”.

Le UN Global Compact

Le Global Compact (Pacte mondial, en français) a été créé par l’ONU en 2000 pour encourager les entreprises à entamer une démarche sociétale responsable. Les entreprises peuvent y adhérer volontairement pour s’engager à progresser autour de 4 thèmes : les droits de l’Homme, les normes internationales du travail, l’environnement, et la lutte contre la corruption.

Pour renseigner sur leur progression, les entreprises adhérentes au Global Compact doivent soumettre un rapport annuel appelé le CoP (Communication sur le Progrès) contenant des informations sur les progrès réalisés. Dans le cas des organisations à but non lucratif, un rapport CoE (Communication sur l'Engagement) doit être rédigé tous les deux 2 ans. Ce rapport doit être centré sur l’activité de l’organisation en question.

En 2020, le Global Compact comprenait 1298 participants dont 1195 entreprises et 103 organisations à but non lucratif.

La certification internationale B Corp

La certification B Corp (Benefit Corporation) est attribuée aux sociétés commerciales qui répondent à des critères exigeants en termes de gouvernance, de transparence et de responsabilité sociétale et environnementale. 
Le processus de labellisation se fait en plusieurs étapes. L’entreprise doit d’abord remplir un questionnaire en ligne en fournissant des preuves de ses engagements dans 5 domaines (collaborateurs, gouvernance, environnement, clients et collectivités). Elle doit cocher au moins 80 des 200 critères établis et, après évaluation, signer une déclaration d’interdépendance. Celle-ci a pour but de développer une communauté autour de ce label à impact positif. Une fois labellisée, l’entreprise doit contrôler sa performance jusqu’au renouvellement du label qui a lieu tous les trois ans.

Bon à savoir : 

Retrouvez les interviews du Hub de Bpifrance qui accompagne les startups labellisées B Corp : le retour d’expérience de Vestiaire Collective et Welcome to the Jungle 

Notation EcoVadis

La notation EcoVadis a pour but d’évaluer les performances RSE des entreprises dans cinq domaines : social, droits humains, éthique, environnement et achats responsables. Cette notation est accessible à toutes les entreprises et fournisseurs, à l’exception de secteurs particuliers comme le tabac, l'armement et l’aéronautique. Le processus d’évaluation repose sur des preuves fournies par l’entreprise et prend en compte son secteur d’activité, s a localisation, sa taille, sa transparence et ses progrès. L’organisme EcoVadis évalue les entreprises à partir d’un questionnaire en ligne, puis leur remet un rapport détaillant les notes attribuées dans chaque catégorie ainsi que le score total.

Cette méthode permet aux entreprises d’avoir une vue d’ensemble de leurs forces et de leurs faiblesses en matière de RSE, et la notation peut être utilisée pour démontrer leur engagement auprès des parties prenantes. Elle doit être renouvelée tous les ans.

Les alternatives à la labellisation RSE

Enfin, si vous n’êtes pas encore prêt à vous lancer dans l’aventure de la labellisation, il existe des moyens alternatifs pour faire le point, informer et communiquer sur vos démarches RSE, et gagner ainsi en prestige sans passer un processus parfois laborieux.

Réaliser un bilan carbone pour communiquer sur son engagement RSE

Connu et reconnu par les consommateurs et parties prenantes, le bilan carbone permet non seulement de témoigner de l’engagement d’une entreprise, mais surtout de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES). 

Réaliser un bilan carbone équivaut à évaluer l’ensemble des GES produites sur une année. Il s’agit ensuite de mettre en place un plan d’action pour les réduire via différents aspects : gestion des déchets, consommation énergétique, émissions par les véhicules, etc.

Rejoindre des plateformes éthiques

Autre alternative à la labellisation RSE : l'inscription sur des plateformes éthiques, telles que la nouvelle plateforme sociale Zei qui mise sur des ressorts neurologiques pour inciter les consommateurs à se comporter de manière plus responsable. Zei compte déjà près de 300 entreprises parmi ses partenaires, dont Enercoop, CitizenFarm ou encore Treez, qui ont gagné en visibilité et légitimité grâce à la plateforme.

Sources :
ISO 26000, Responsabilité sociétale, iso.org, consultée en octobre 2023
Le Label NR, label-nr.fr, consulté en octobre 2023
Certification Afnor, certification.afnor.org, consultée en 2023
Qu'est-ce que le label PME+?, label-pmeplus.fr, consultée en 2023
Qu’est-ce qu’EcoVadis ?, ecovadis.com, 2021
Labels RSE. Propositions pour des labels RSE sectoriels destinés aux TPE, PME et ETI, strategie.gouv.fr, février 2021
Les produits éco-labellisés, ecologie.gouv.fr, juin 2017.