Vrroom et sa plateforme de métavers qui rend la culture accessible selon Louis Cacciuttolo 

Le métavers vous intrigue et vous n’y connaissez pas grand-chose ? Découvrez Vrroom, la petite sœur de la société Perpetual emotion. Et si l’on interroge son fondateur, Louis Cacciuttolo, sur les raisons de l’appellation de la société mère, ce dernier répond que, à l’instar de sa startup, ce nom anglais fait aussi bien écho à l’enchaînement des émotions qu’au « mouvement (e-motion) perpétuel, n’ayant pas besoin d’énergie extérieure pour pouvoir perdurer ». Mais quelle est donc cette startup, mêlant émotion et mouvement ? 

Vrroom : l’art et le spectacle à portée de main

Mêler technologie et culture pour rendre la création accessible à tous

Musicien de formation, élevé par une mère pianiste et directrice d’une école de musique, Louis Cacciuttolo, a toujours rêvé de pouvoir faire accéder le plus grand public possible à la culture et au spectacle. Et c’est en 2016, au moment de l’avènement des casques de réalité virtuelle, que l’ancien propriétaire d’un théâtre privé à Béziers, a une révélation afin de promouvoir la culture qu’il décrit comme « un vecteur de communication d’idées, de concepts, d’idéaux ».  

Selon lui, l’avenir de l’industrie du spectacle est assuré si on y associe les nouvelles technologies. « L’avènement de la réalité virtuelle m’a fait réaliser que les métavers donnaient la possibilité aux professionnels du spectacle, qu’ils soient artiste, diffuseur ou producteur de pouvoir faire éclater les frontières » affirme-t-il. En effet, grâce à elle, adieu les contraintes physique, logistiques, budgétaires et matérielles. Il décide alors de créer la société Perpetual Emotion en 2018, une startup spécialisée dans la réalité virtuelle, propriétaire de la marque Vroom.  

Abattre les frontières  

Si au départ, la société agit en tant que studio de production et produit des événements virtuels dans le métavers sur des plateformes qui ne leur appartiennent pas, très vite sa renommée internationale permet au fondateur de lancer, en janvier 2023, sa propre plateforme. Dédiée à la culture, au spectacle vivant et au divertissement au sens large du terme, la startup s’impose en tant que studio de production détenant sa propre technologie. Pour la jeune pousse, c’est une avancée rapide, sur laquelle le fondateur revient avec fierté. Surtout lorsqu’il s’agit de se remémorer sa production la plus emblématique. Réalisé pour Jean-Michel Jarre à Notre-Dame de Paris durant le Nouvel An 2021, le spectacle virtuel proposé par la Mairie de Paris, leur a permis de battre « le record du concert le plus streamé au monde, avec plus de 75 millions de vues ». Diffusé sur différents médias, aussi bien la télévision que les réseaux sociaux et en réalité virtuelle, l’événement a été pour lui « la démonstration que le métavers avait un sens, dans des circonstances qui ne permettent pas au public de rejoindre un lieu, un spectacle, à travers les frontières et à travers le temps ». Enfin, même si la plateforme est avant tout disponible avec un casque de réalité virtuelle, la production avec Jean-Michel Jarre a prouvé qu’on pouvait toucher un large public, qui n’est pas forcément détenteur d’un casque. Mais si la plateforme est facilement accessible au public, elle l'est tout autant aux créateurs de contenu... 

Une plateforme ouverte mais réglementée 

Vrroom: une solution facile d’accès pour les créateurs de contenu 

L’objectif selon Louis Cacciuttolo réside dans le fait que « n’importe quel créateur de contenu puisse proposer en réalité virtuelle un spectacle en trois dimensions pour y rencontrer ses fans ». Pour ce faire, la plateforme intègre une billetterie grâce à laquelle on peut faire des transactions en ligne sur le modèle des jeux vidéo. De son côté, Vrroom « prend une commission sur toutes les transactions réalisées ».  Afin de mettre en avant l’aspect pratique de la plateforme, il ajoute « on peut construire son monde virtuel sur notre plateforme juste en accédant à notre site, ce qui fait qu’on casse les barrières à l’entrée ».

Des réglementations strictes pour encadrer les productions  

Et qui dit plateforme accessible pour les créateurs de contenu, dit nécessité de contrôle. En effet, Louis Cacciuttolo précise qu’il existe « des procédés de modération, de Règlement Général sur la Protection des Données, et de protection des données privées des utilisateurs ». La plateforme française, mais avant tout européenne, doit aussi se soumettre aux réglementations de l’Europe. Ainsi, la startup s’assure de diffuser des spectacles qui ne sont pas susceptibles de choquer et qui demeurent en adéquation avec les valeurs qu’elle partage. Comment ? « On accueille les projets, on les consulte et on les valide, selon qu’ils correspondent à notre positionnement ou non », explique Louis Cacciuttolo.  

Une expérience immersive attrayante !