Quelles projections pour les entreprises familiales françaises ?

Bpifrance Le Lab a dévoilé une étude consacrée aux entreprises familiales et à la préparation de la transmission du savoir-faire. Implantées dans les territoires et créatrices d’emplois durables, les PME et ETI familiales sont l’une des composantes essentielles de l’économie française. Big média revient sur les trois chiffres clés de l'étude.  

  • Temps de lecture: 2 min
Etude Le Lab

Dans un monde en transformation constante, les entreprises familiales ont deux défis à relever : conserver l'identité familiale et développer leur agilité stratégique. En répondant à cela, elles anticiperont la trajectoire des mutations digitales, écologiques et sociales. Déjà évoquée lors de plusieurs masterclass sur la 9e édition de Big, le 5 octobre dernier, la pérennité des entreprises familiales est un enjeu crucial. 

Bpifrance Le Lab met également en évidence ces enjeux à travers sa dernière étude consacrée à la situation des PME et ETI familiales et leur préparation à la transmission de savoir-faire. Big média vous révèle les trois chiffres importants à retenir de cette étude.  

40 % des entreprises familiales se projettent à plus de six ans  

Cette vision à long terme s’explique par la durée des mandats des dirigeants. En effet, 70 % des chefs d'entreprises familiales sont à la tête de leur entreprise depuis plus de 10 ans, alors que cette proportion est de 49 % seulement dans les entreprises non familiales. Et pour cause, l’âge moyen des entreprises familiales membres de l’associations dédiée au développement et à la pérennité des entreprises familiales au fil des génération, FBN France (Family Business Network), est de 80 ans, soit plus de trois générations.  

66 % des chefs d’entreprises familiales priorisent la pérennité de la société  

La croissance figure de moins en moins dans les priorités des entreprises au sein de l’Hexagone, il en va de même pour celles qui sont familiales. En effet, ce critère se situe en troisième position dans les priorités des dirigeants dont moins d’un quart d’entre eux la priorisent, contre 27 % des entreprises non familiales. Les entreprises familiales et non familiales s’accordent tout de même au moment de maintenir l’entreprise sur son emplacement historique en soutenant les initiatives de développement de leur territoire dans les mêmes proportions (respectivement 92 % et 89 %).  

14 % des entreprises familiales dirigées par des femmes  

Bien que la proportion paraisse faible, elle est en réalité élevée comparée aux entres entreprises. En effet, d’après l’étude de Bpifrance Le Lab, seulement 9 % des sociétés non familiales sont dirigées par des femmes. Baigner dans une culture entrepreneuriale révèle les vocations et ouvre des voies d'accès privilégiées à la fonction de cheffe d'entreprise. D’après l’étude « Dirigeantes et dirigeants de PME et ETI : quelles différences ? » publiée en 2022, près d’une dirigeante sur trois est successeur familial, contre un sur dix pour les hommes.

Emmanuel Lanoe

Emmanuel Lanoe

Rédacteur Web