Les trois fiertés de Verkor selon Gilles Moreau, co-fondateur de la start-up

Sur la scène du Bang lors de la 9e édition de Big, Gilles Moreau, co-fondateur et responsable de l’innovation ainsi que de la durabilité chez Verkor, est revenu sur les trois chiffres qui font la fierté de la start-up. 

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Gilles Moreau

1 200. C’est le nombre d’emplois directs que devrait créer la gigafactory de la start-up Verkor à Dunkerque. L’entreprise, qui développe et produit des batteries de véhicules électriques basées sur la technologie lithium-ion, avait notamment annoncé en septembre 2023 avoir réuni plus de 2 milliards d’euros pour son usine qui devrait ouvrir en Hauts-de-France d’ici 2025.  

Un projet conséquent, synonyme de fierté pour le co-fondateur de Verkor, Gilles Moreau, annoncé seulement trois années après le lancement de l’entreprise en 2020. Le responsable de l’innovation et de la durabilité a profité de sa venue, lors de la neuvième édition de Big, pour nous partager trois chiffres qui font la fierté de la start-up depuis son lancement.    

36 % de femmes chez Verkor 

Si Gilles Moreau le reconnaît, « ce pourcentage n’est pas encore suffisant ». Verkor « fait de son mieux pour parvenir à la parité au sein de l’entreprise ». Et pour cause, si ce chiffre paraît faible, il reste néanmoins positif au vu des pourcentages actuels au sein du secteur industriel. En effet, d’apprès une étude de l’INSEE, datant de février 2022, la part des femmes dans ce domaine n'atteint que 28,5%, et stagne depuis une dizaine d’années.  

Une moyenne d’âge de 37 ans  

La jeunesse est l’un des autres enjeux de l’industrie. Pour tenter de rendre le secteur attractif aux yeux des jeunes diplômés, l’entreprise met toutes les chances de son côté en travaillant notamment la transmission de savoir-faire. « J’ai insisté et réussi à monter une école de la batterie, explique Gilles Moreau. C’est un gros projet sur lequel on travaille à attirer les talents. » Mais la start-up ne va pas seulement chercher ses futures pépites à l’étranger, elle tient à les former en France « pour pouvoir faire un écosystème de la batterie fort et durable. »  L’école de la batterie fédère entre autres des organismes de formation, des universités, des entreprises, et s'engage à former 1 600 personnes par an, du CAP au doctorat. 

38 nationalités au sein de la start-up 

Elle est la troisième fierté de Verkor d’après le co-fondateur. En effet, considérant la difficulté rencontrée pour attirer des talents français, l’entreprise s’est tournée vers l’international. « C’est un point très important pour nous, poursuit Gilles Moreau. C’est grâce à ce mélange que nous avons pu créer notre culture d’entreprise telle qu’elle est aujourd’hui », conclut l’entrepreneur.  

Emmanuel Lanoe
Emmanuel Lanoe Rédacteur Web