Parfaitpourcejob.com renverse la recherche d’emploi pour soulager les métiers sous-tension

Présente sur la scène de l’Ampli lors de Big 8, Camille Berteau, cofondatrice de la plateforme parfaitpourcejob.com, revient sur l’épineuse question des emplois sous-tension.  

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Camille Berteau, cofondatrice de la plateforme parfaitpourcejob.com
Camille Berteau, cofondatrice de la plateforme parfaitpourcejob.com

Connaissez-vous, ne serait-ce, que le nom de votre prochain emploi ? La question pourrait paraitre absurde, pourtant d’après Camille Berteau, la cofondatrice de la plateforme de recherche d’emploi parfaitpourcejob.com, rien n’est moins sûr. Après un cursus plutôt classique en école de commerces, qui l’a mené à exercer quelque temps dans le tertiaire, des envies d’ailleurs lui prennent. Avec Miguel Muñoz, rencontré dans un coworking parisien, elle décide rapidement de quitter son travail et de créer « Maintenant j’aime le lundi ».  

 

« Je prendrais bien une année sabbatique pour essayer tous les métiers possible et inimaginable ». C’est en partant de cette idée, qu’armé d’une caméra, les deux associés ont décidé de se lancer sur YouTube. Le principe de cette chaine est simple : une journée de découverte d’un nouveau métier auprès d’un professionnel et échange d’un petit reportage vidéo. « En quatre ans, on a fait plus de 100 reportages métiers », souligne-t-elle. 

Des métiers sous tension souvent méconnus  

C’est au travers de ce média que Camille Berteau a réalisé l’existence de nombreux métiers en tensions, c’est-à-dire où les employeurs n'arrivent pas à recruter faute de candidatures. Elle explique : « Contrairement aux idées reçues, les secteurs concernés ne sont pas simplement le BTP, la restauration ou la logistique. Presque tous les domaines sont concernés à certains échelons ». Elle précise : « Par exemple auxiliaire ambulancier, c’est soixante-dix heures de formation et ça recrute partout en France ». Or, et c’est un deuxième lieu commun que l’entrepreneure s’attache à déconstruire, une grande partie de ces métiers en tension, le sont, non pas parce qu’ils sont particulièrement pénibles, mais plus simplement, car ils sont méconnus du grand public. 

 

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Martin Ferron
Martin Ferron Rédacteur Web