Bpifrance Inno Génération: 7 femmes inspirantes à ne pas manquer sur le Bang
Elles ont su s’imposer et briller dans des secteurs tels que l’environnement, l’industrie, la mode ou la santé et vous partageront, le 5 octobre prochain, leur fierté d’avoir osé entreprendre. Zoom sur les 7 entrepreneures à ne surtout pas louper !
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- 02 octobre 2023
- Temps de lecture: 5 min

Une chose est sûre, vous n’allez pas les oublier ! Figures incontournables de leur secteur ou étoiles montantes, sept femmes, parmi les 150 top speakers présents à Big, vous partageront leur plus grande fierté : celle d’avoir entrepris. Et c’est sur la mythique scène du Bang qu’elles nous livreront un bout de leur histoire.
Sophie Brac de La Perrière, CEO de Healshape
Après avoir travaillé 16 ans dans l’industrie pharmaceutique (Sanofi et Sanofi Paster), Sophie Brac de La Perrière, qui rêvait depuis longtemps d’entreprendre, décide enfin de sauter le pas à travers un projet porteur de sens. Healshape voit le jour de janvier 2020. Son but est simple : développer des produits naturels et résorbables pour la reconstruction mammaire.
Cécile Béliot Zind, CEO de Bel Group
Diplômée de l’ESSEC, Cécile Béliot Zind passe la plus grande partie de sa carrière au sein du groupe Danone. Pourtant après 17 ans de bons et loyaux services, celle qui fut un temps pressentie pour prendre la suite d’Emmanuel Faber, directeur général de Danone, quitte l’entreprise pour rejoindre le groupe Bel. En moins de trois ans, Cécile Bélior Zind passe du poste de responsable de la stratégie à vice-présidente avant de devenir directrice générale du groupe en mars 2022.
Léa Lassarat, présidente de la Grande Ecole, Ecole-Restaurant-Hôtel
Destinée à reprendre l’entreprise familiale fondée par ses parents, Léa Lassarat entre à 20 ans dans la société Interior’s. Après vingt-et-une années passées dans l’entreprise, dont dix en tant que directrice générale, Léa Lassarat entame une reconversion professionnelle et ouvre son premier restaurant « Les enfants sages », courant 2015. S’en suivent deux autres établissements à Honfleur et Etretat en 2016. La même année, elle se voit confier la présidence de la Chambre du Commerce et de l’Industrie du Havre et lance le réseau d’accompagnement Femmes & Challenges qui vise à augmenter le nombre de femmes dans l’entrepreneuriat. Seulement sept ans après avoir quitté son poste au sein de l’entreprise familiale elle se retrouve à la tête de sept établissements et 130 collaborateurs. En 2023, l’entrepreneure inaugure La Grande Ecole du Havre, un lieu hybride qui rassemble un Food Hall, un hôtel, une tiny house, un pub à l’anglaise, un spa, une école de formation professionnelle ainsi qu’une école de loisirs et de cuisine.
Claudia Ruzza, directrice générale de Positiv
Après avoir fait ses armes dans la communication et la publicité, Claudia Ruzza décide de se tourner vers le secteur l’associatif. Animée par les sujets d’inclusion, d’égalité des chances et de valeur du travail, elle rejoint Positive Planet en 2014. Pendant près de neuf ans, elle s’engage dans l’association avant d’en prendre la direction générale début 2022. Plus convaincue et engagée que jamais dans l’égalité des chances, Claudia Ruzza s’est récemment fait entendre au sujet de la loi « plein emploi ». Son objectif : que cette dernière soit assortie d’autres mesures spécifiques pour les quartiers.
Catherine Spindler, deputy CEO de Lacoste
Issue du milieu de l’industrie cosmétique et du e-commerce, Catherine Spindler rejoint la marque au crocodile en tant que EVP Branding et Marketing en 2019. Après être passée CBO (Chief Brand Officer) elle est nommée, fin 2022, directrice générale adjointe de Lacoste. Avec pour mission de poursuivre la “premiumisation” de la marque et de renforcer la distinctivité et la cohérence de l’unique griffe sportive de luxe, Catherine Spindler œuvrera également à l’amélioration de la stratégie go-to-market, afin d’être toujours au plus près des attentes des clients.
Laurence Tiennot-Herment, présidente d’AFM Téléthon, Genethon et Institut de Myologie
Après avoir suivie des études d’expert-comptable, Laurence Tiennot-Herment prend les rênes de l’entreprise agroalimentaire dirigée par son mari. Pourtant, en 1987, sa vie change du tout au tout lorsqu’elle apprend que son fil, alors âgé de trois, est atteint de la maladie de Duchenne, une pathologie neuromusculaire qui provoque un affaiblissement progressif des muscles. Combattante dans l’âme, Laurence Tiennot-Herment décide de se remonter les manches plutôt que de baisser les bras. En 2003, après avoir été secrétaire du conseil d’administration de l’Association Française contre les Myopathies puis vice-présidente, elle prend la présidence de l’AFM-Téléthon. Et si son engagement et sa rage de vaincre cette maladie ne lui auront pas permis de sauver son fils, ils auront néanmoins grandement contribué au renforcement de l’association qui emploie aujourd’hui 558 salariés dont 80 % travaillent pour des missions sociales.
Pascale Senellart-Mardon, directrice de recherche au CNRS et cofondatrice de Quandela
Diplômée de l’école Polytechnique et Docteure en Physique Quantique à l’Université Paris 6, Pascale Senellart-Mardon étudie, dans le cadre de sa thèse, les propriétés optiques de micro-cavité semi-conductrices en couplage fort et la relaxation stimulée de polaritons en cavité. Elle rentre ensuite au CNRS en 2002 en tant que directrice de recherche au Laboratoire de photonique et nanostructures (LPN). Forte de ses expériences et avec une grande passion pour la physique quantique, la docteure fonde, aux côtés de Valérian Giesz et Niccolo Somaschi la start-up Quandela en 2017. Spécialisée dans le développement d’ordinateurs quantiques optiques, l’entreprise fait partie des lauréats de la première édition du programme French Tech 2030.