4e révolution industrielle, Nicolas Hazard présente 21 métiers du futur

Avec la publication chez Flammarion de son ouvrage « Qu’est-ce qu’on va faire de toi ? 21 métiers du futur à l’ère des robots et de l’intelligence artificielle », Nicolas Hazard revient avec optimisme sur la profonde transformation du monde du travail.  

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Nicolas Hazard, Big Librairie

« Mais qu’est-ce qu’on va faire de toi ? », questionne Nicolas Hazard. Fondateur d’INCO, un groupe mondial présent dans 120 pays dont l’objectif est de promouvoir des modèles économiques plus justes, inclusifs et durables. Il s’interroge au travers de cet ouvrage la profonde transformation sociétale induite par la 4e révolution industrielle. Refusant le discours dystopique habituel, cet entrepreneur engagé propose via une série de 21 portraits de métiers futuristes, une vision plus optimiste de ce que pourrait apporter les nouvelles technologies au monde du travail. Lors de sa contribution à Big Librairie, il présente les professions qui pourraient bien émerger dans le monde de demain.  

85% des métiers de 2030 n’existent pas encore 

« On est au milieu de la 4e révolution industrielle, celle de l’intelligence artificielle et de la robotique … En résulte un véritable besoin de développement de ces compétences techniques, aujourd’hui, sous-exploitées », analyse Nicolas Hazard, qui prévient que les transformations liées à cette révolution pourraient être sans précédent. Et pour cause, d’après une étude Pôle Emploi, 85% des métiers de 2030 n’existeraient pas encore. « D’où l’importance de se former pour accéder à ces nouveaux métiers », souligne le directeur de l’INCO.  

Robotique, IA, quelle place pour l’Homme dans les métiers de demain ? 

 Toutes ces nouveautés sont source de nombreux fantasmes. « Au travers de la science-fiction, il y a cette idée commune que les robots vont venir nous remplacer ». Pour autant, d’après l’auteur de Qu’est-ce qu’on va faire de toi ?, l’Homme a encore de beaux jours devant lui. « Le monde du travail de demain, c’est un monde où vont cohabiter robots et humains, avec chacun leurs compétences propres », parie-t-il, en rappelant que l’humanité possède toujours le monopole de l’empathie, de la créativité ou encore du sens de la communication.  

« J’aime beaucoup le métier de nostalgiste »    

Mais alors à quoi ressembleront les métiers de demain ? Du méta-architecte qui crée des espaces dans le métavers, au dépolutionneur qui utilise les bactéries et insectes pour nettoyer la planète, les exemples sont très variés. « J’aime beaucoup le métier de nostalgiste ! note Nicolas Hazard. Il s’agit d’utiliser la réalité virtuelle à des fins thérapeutiques, notamment pour des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer ».  

Une révolution industrielle vertueuse ?  

« En définitive, les nouvelles technologies, qu'il s’agisse de l’IA ou la robotique, ne restent que des outils à notre disposition », répond le directeur de l’INCO, quand on le questionne sur l’impact de ces dernières sur l’environnement. Pour lui, il est de notre ressort de ne tirer que le meilleur de cette nouvelle révolution industrielle, pour l'humanité autant que pour la planète. « Si c’est juste pour consommer plus, et que le monde continue sa course en avant, honnêtement ça n’a pas vraiment de sens… Au contraire, si l’on s’en sert pour mieux inclure les plus fragiles et trouver des solutions aux problèmes environnementaux, je pense que ça pourrait faire la différence ! », conclut-il. 

Martin Ferron

Martin Ferron

Rédacteur Web