Startups à vocation industrielle : de quoi parle-t-on ?
Fin 2021, Bpifrance a dénombré plus de 1 600 startups à vocation industrielle en France. Aujourd’hui présentes sur l’ensemble du territoire, elles participent à dynamiser le tissu industriel français.
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- 11 octobre 2022
- Temps de lecture: 1 min

Un levier important de création de valeur pour l’ensemble des territoires. C’est ainsi que Bpifrance qualifie le potentiel des startups à vocation industrielle dans son étude « Startups industrielles, un relai de croissance pour l’industrie française ».
La banque des entrepreneurs définit une startup à vocation industrielle comme une jeune pousse qui développe, lors d’une phase de R&D, des innovations de produits ou de procédés impliquant à terme une production en série de biens matériels. L’entreprise devient une startup industrielle lorsqu’elle fait le choix stratégique d’investir effectivement dans des moyens de production, en France ou à l’étranger.
Réindustrialiser les territoires grâce aux startups industrielles
Créatrices d’emplois directs et indirects, ces entreprises redynamisent le tissu industriel français, offrent des débouchés à des partenaires industriels et participent à la conversion de sites industriels délaissés.
Dans son étude, Bpifrance en dénombre plus de 1 600 en France. Un peu plus de 600 d’entre elles ont levé plus d’1 million d’euros. Contrairement aux jeunes pousses du numérique, 67 % des startups à vocation industrielle ont leur siège hors Île-de-France. On peut par exemple citer les cas d’Ÿnsect et sa ferme de production d’ingrédients à base d’insectes basé à Poulainville dans la Somme, de Tree Frog, avec son usine de production de cellules souches pluripotentes pour la thérapie cellulaire située à Pessac en Gironde, ou encore celui d’Aledia et son site de production de diodes électroluminescentes, installé à Champagnier en Isère.