Qui sont les dirigeantes de PME-ETI françaises ?
En 2022, Bpifrance Le Lab a mené une enquête auprès de 1 160 chef(fe)s d’entreprise pour améliorer la compréhension de l’entrepreneuriat féminin. Voici quelques informations à retenir sur ce sujet.
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- 05 janvier 2023
- Temps de lecture: 2 min

Une photographie des femmes à la tête des PME-ETI françaises, c’est ce que propose l’étude « Dirigeantes et Dirigeants de PME et ETI, quelles différences ? » de Bpifrance le Lab, publiée en décembre 2022. Pour cela, les auteurs de l’enquête ont interrogé 1 160 dirigeants et dirigeantes, avec pour ambition de faire bouger les lignes et proposer une représentation fidèle de la cheffe d’entreprise d’aujourd’hui.
12 % de dirigeantes de PME-ETI
Meilleures à l’école, plus diplômées, les femmes restent pourtant sous-représentées dans les métiers scientifiques et techniques, et encore plus dans les fonctions de direction d’entreprise, exécutives (DG ou PDG) ou non (membres du conseil d’administration ou équivalent). Et si les femmes représentent un tiers des créatrices et créateurs d’entreprises (en flux annuel), elles ne sont que 12 % aujourd’hui à diriger une PME ou ETI. Une faible représentation qui interroge quand on sait que les femmes sont désormais bien représentées dans des filières historiquement dominées par les hommes, comme la médecine ou droit par exemple.
Les femmes sont en général à la tête d’entreprises de plus petite taille
Les dirigeantes de PME-ETI sont principalement à la tête d’entreprises de moins de 50 salariés. C’est le cas de 77 % des dirigeantes interrogées pour cette étude.
Elles sont aussi très peu présentes à la direction de PME de grande taille et d’ETI : si en moyenne 12 dirigeants de PME-ETI sur 100 sont des femmes, ce chiffre tombe à 6 sur 100 pour les ETI (> 250 salariés).
Cependant, on retrouve les femmes dans tous les secteurs d’activité même si d’un point de vue statistique, des écarts significatifs entre genres apparaissent dans certains secteurs. L’industrie est ainsi moins investie par les dirigeantes (22 % contre 28 % pour les hommes) alors que les services à la personne sont eux privilégiés par les cheffes d’entreprise (7 % contre 2 % pour les hommes).
Quelle voie d’accès à l’entrepreneuriat ?
Comme pour leurs homologues masculins, la création d’entreprise est la principale voie d’accès à la fonction de dirigeante de PME-ETI. En revanche, on observe des différences significatives entre hommes et femmes sur la reprise familiale. Près d’une dirigeante sur trois est repreneuse familiale (contre un dirigeant sur dix). Côté reprise externe, seule une dirigeante sur dix a accédé à l’entrepreneuriat par ce bien contre un dirigeant sur cinq.