Pauline Laigneau [Gemmyo] : « On passe tous par des périodes de moins bien. C’est plutôt sain »

Retrouvez la discussion « Au Calme » entre Pauline Laigneau, cofondatrice de Gemmyo, et le journaliste Simon Tachdjian. Lors de cette interview, elle revient sur son parcours d’entrepreneure et ce que cela implique au quotidien. 

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« Au calme », c’est une discussion avec une personnalité inspirante qui nous raconte un bout de son histoire, de ses expériences et nous en apprend plus sur son secteur d’activité. Aujourd'hui, on parle avec Pauline Laigneau, cofondatrice de la marque de joaillerie “made in France” Gemmyo, de son parcours d’entrepreneure, aussi bien à travers sa maison de joaillerie, ses podcasts mais aussi son image sur les réseaux sociaux.

« J’ai cru pendant longtemps qu’on n’allait pas y arriver. Mais je me suis accrochée »

Lorsque son mari la demande en mariage, les conjoints sont étonnés de l’expérience vécue dans les maisons de joaillerie et décident de lancer leur propre marque. Pourtant, ni Pauline Laigneau ni Charif Debs, son mari, ne connaissent le secteur et ses acteurs. « Entre l’idée et l’exécution, il y a un gap. J’ai cru pendant longtemps qu’on n’allait pas y arriver. Je me suis accrochée, je n’ai pas voulu laisser tomber et puis au bout d’un moment on a réussi », se souvient la cofondatrice de Gemmyo. Aujourd’hui, l’entreprise fête ses dix ans et s’est fait une place au milieu de maisons centenaires, en France mais aussi en Belgique et en Suisse.

A travers son témoignage, Pauline Laigneau revient aussi sur la création de son podcast en 2018, anciennement Le Gratin, devenu Le podcast de Pauline Laigneau, dans un moment de doute. « Quand j’ai lancé le podcast en 2018, je n’allais pas bien. J’étais dans une période où je me posais des questions, vis-à-vis de Gemmyo. La boîte allait bien, donc ce n’était même pas lié au chiffre d’affaires. C’était moi personnellement ». Rencontrer et interviewer des personnes inspirantes lui permet de sortir de sa bulle. « On passe tous par des périodes de moins bien et je pense que c’est normal. C’est plutôt sain, c’est ce qui nous fait prendre des décisions et grandir ». Depuis, l’entrepreneure a repris du poil de la bête et souhaite que son entreprise devienne une marque de référence à échelle mondiale. « Je suis plutôt dans un mood où j’ai beaucoup envie de travailler, mais peut être que ça ne durera pas toute la vie et c’est ok ».