Hacking Health Camp : créer le futur de la santé

Plus grand hackathon européen dans le domaine de la santé, le Hacking Health Camp de Strasbourg, c’est 600 participants : professionnels de santé, hackers, designers, entrepreneurs, ou encore patients qui se sont réunis les 21 et 22 mars derniers.

  • Temps de lecture: 2 min

 

Hacking Health Camp : un hackathon santé

Le principe d'un hackathon est de réunir pendant un week-end des personnes qui ont des défis à relever, avec une équipe et des outils à disposition (imprimante 3D, données de santé, kinect, portable...). A la fin du week-end, les équipes présentent les solutions et les prototypes.

Au Hacking Health Camp, chaque défi présente une problématique médicale susceptible d’être résolue, ou du moins en partie, par une approche numérique (logicielle, matérielle ou les deux). Le porteur du défi présente son projet le vendredi soir, trouve un capitaine et une équipe et a tout le week-end pour réaliser un prototype.

54 projets ont été présentés, 26 retenus et 11 lauréats récompensés.

Deux projets récompensés par Bpifrance

Bpifrance bonus award

Bpifrance a sélectionné les défis ayant le meilleur potentiel de réussite et a rencontré les porteurs de projet pour évaluer les aides possibles et favoriser leur développement.

Senometry : une approche data science dans l’étude du cancer du sein

Le projet Senometry, porté par la jeune entreprise Quantmetry et le CHU de Strasbourg, propose d’analyser des dossiers patients historiques et de développer des applications prédictives grâce à l'utilisation de techniques de text-mining,  et de modèles de machine learning.

Les premiers résultats démontrent des corrélations entre les marqueurs biologiques, les récidives du cancer et les modes de vie des patientes, validant ainsi la pertinence d’une approche data science dans l’étude du cancer du sein, un des plus complexes qui soit.

Physio&Connect : optimisation de la rééducation

Le projet Physio&Connect permet d’analyser et enregistrer des mouvements effectués par le patient, via un système hardware. Les résultats sont ensuite mis à disposition des patients et thérapeutes sur smartphones, pour optimiser la rééducation.