Frédéric Mazzella : « On a essayé six modèles économiques. Il y a une réussite au bout mais cinq échecs avant »

Le cofondateur de Blablacar a récemment lancé Captain Cause, une startup qui permet de faire des dons préfinancés à des associations. A travers cette nouvelle aventure, Frédéric Mazzella revient sur le quotidien d’un entrepreneur, entre doute et fierté.

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« Rien n’est plus puissant qu’une idée dont le temps est venu ». Frédéric Mazzella, cofondateur et président de Blablacar, a fait de cette citation de Victor Hugo son mantra. En 2022, il se lance dans un nouveau projet entrepreneurial, Captain Cause, « un nouveau pont entre le monde de l’entreprise et le monde associatif », comme le souligne le dirigeant. A travers cette nouvelle aventure, l’entrepreneur et investisseur nous partage ses retours d’expérience.

Faire face à une certaine forme de solitude

« La chose à laquelle on ne s’attend pas forcément, quand on démarre un projet, c’est une certaine forme de solitude face à l’ampleur du problème à résoudre », se souvient Frédéric Mazzella. Il cofonde Blablacar en 2006 (qui s’appelait covoiturage.fr jusqu’en 2013) dans l’optique de combler les places vacantes dans les voitures pour ainsi réduire les émissions de CO2 et les coûts liés aux trajets. Si aujourd’hui l’entreprise est leader sur le marché du covoiturage et permet d’éviter 1,6 million de tonnes de CO2 par an, Frédéric Mazzella est avant tout passé par des remises en question. « On a essayé six modèles économiques. Il y a une réussite au bout mais cinq échecs avant ». Pour éviter de se retrouver seul face à ses doutes, Frédéric Mazzella conseille donc d’entreprendre à plusieurs. Pour y arriver, il faut convaincre et donc maîtriser son storytelling : « Ça doit inspirer et aider à fédérer une équipe en donnant envie à tout le monde de participer au projet ».

D’autres conseils de Frédéric Mazzella sont à découvrir dans ce nouvel épisode de "Dans la tech de".