Où en est MWM, le spécialiste français des applications musicales sur mobile ? 

Entrepreneur et mélomane, Jean Baptiste Hironde fondateur de MWM (Music World Media), était sur la scène du Bang lors de la 7e édition de Big. Retour en images sur son odyssée entrepreneuriale depuis le lancement de son application mobile eDJing.  

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Jean Baptiste Hironde "ça fait bang"

« Aujourd’hui, on compte plus de 500 millions de téléchargements », déclare Jean Baptiste Hironde. Depuis dix ans, la société basée à Boulogne Billancourt a, au travers d’une trentaine d’applications, investi aussi bien le domaine de l’apprentissage de la musique que de sa production. Présent dans plus de 180 pays, MWM est aujourd’hui un leader mondial de l’édition musicale. Un succès qui lui a permis d'intégrer le French Tech 120, le programme dédié aux entreprises en hypercroissance.  

 

50 millions d’euros levés pour devenir leader des applications dans le domaine du divertissement 

Tout commence en 2012. À l’époque, Jean Baptiste Hironde est encore étudiant. Spécialiste de l’aérospatial et sans connaissance particulière de l’entrepreneuriat, il s’associe à Nicolas Dupré, un copain du lycée, pour lancer eDJing : une application permettant de mixer des chansons via son smartphone. Malgré un démarrage en demi-teinte, les deux entrepreneurs s’accrochent. « Plusieurs mois plus tard, on arrive au bureau et on voit notre application eDJing numéro 1 des téléchargements dans plus de cinquante pays », poursuit Jean Baptiste Hironde. L’application connaît alors un succès retentissant,capital risque bpifrance avec pour point d’orgue la mise en avant d’eDJing par Apple sur son site dans plus de trente langues, à l’occasion du lancement de l’iPhone 7.  

MWM se différencie dans le paysage de la French Tech par son mode de financement. En effet, l’entreprise s’est d’abord développée sans passer par les structures de capital-risque. Comptant sur des business angels comme le Dj Martin Solveig ou encore Daniel Marhely (Deezer), MWM a ainsi rassemblé près de neuf millions d’euros. Pour soutenir sa croissance, la startup a aussi dû modifier son business model. Si à ses débuts l’application recevait essentiellement des revenus publicitaires, les abonnements représentent depuis 2018 plus de 70 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. 

La suite de l’histoire n’est pas encore écrite, mais MWM s’est depuis fixé un nouvel objectif : devenir le plus grand éditeur d’applications dans “l’entertainment”. « Nous voulons devenir l’Adobe du grand public », déclare le fondateur qui précise : « Cette année, j’ai levé 50 millions d’euros pour MWM avec cet objectif en ligne de mire ». 

Martin Ferron
Martin Ferron Rédacteur Web