Mentorat, apprentissage, VTE : les 3 outils pour attirer les talents dans l’industrie

70 000 postes à pourvoir dans l’industrie. Représentant 11 % des emplois en France, ce secteur est un maillon majeur de l’économie française. Pourtant, avec des dizaines de milliers de poste vacants, le secteur présente des difficultés à séduire. Entre problèmes liés à l’approvisionnement en matières premières et le besoin d’amorcer la transition écologique et environnementale, l’industrie parie plus que jamais sur la future génération pour rebondir. Dans le cadre du programme « Un jeune, une solution », le gouvernement a créé ou intégré un certain nombre d’outils répondant à la fois aux besoins de l’industrie, mais aussi à l’employabilité des jeunes actifs. Focus sur trois de ces outils.

1- L'apprentissage : levier pour créer des vocations dans l’industrie  

• La définition : L’apprentissage repose sur le principe de l’alternance entre enseignement théorique en centre de formation des apprentis (CFA) et formation au métier chez l’employeur avec lequel l’apprenti a signé son contrat. 

• Le chiffre clé : plus de 560 000 contrats signés en 2021, un record.  

• Le tweet de la ministre du travail : « De plus en plus de jeunes et d’entreprises y recourent, c’est une excellente nouvelle.»,  Elisabeth Borne 

2- Le Volontariat Territorial en Entreprise :  créer des ponts entre les jeunes et les PME des territoires 

• La définition : Le VTE ou Volontariat Territorial en Entreprise est un nouveau dispositif visant à inciter les étudiants à s’orienter vers les PME ou ETI. Durant une année, ces jeunes auront l’opportunité de vivre une expérience 360° dans le monde de l’industrie pour découvrir la richesse du tissu entrepreneurial des territoires.   

• Le chiffre clé : 1 170 VTE signés depuis la création du dispositif. 

• La vision d’un dirigeant : « L’industrie propose des postes intéressants et de vrais challenges à relever, pour peu qu’elle soit moderne, innovante, ambitieuse à l’export et focalisée sur la transition écologique. C’est pour ça que les jeunes ont un intérêt à se tourner vers le VTE », Arthur Leroux, CEO d’Enogia. 

3- Le mentorat : un nouvel outil au service du plan « Un jeune, une solution » 

• La définition : Le mentorat, c’est faire bénéficier les jeunes de conseils professionnels d'un mentor. Ce dernier peut être un actif ou un retraité. Il accompagne des jeunes, parfois dès le début du collège, sur le moyen-long terme, en leur consacrant une à deux heures par mois. 

• Le chiffre clé : objectif 200 000 mentorats en 2022. 

• Le mot du président de la République : « Avec 1 jeune 1 solution, nous proposerons dès avril un service de mentorat pour les jeunes. 100 000 jeunes seront suivis dès 2021 par des adultes volontaires pour les aider dans leurs parcours. », Emmanuel Macron