Les 3 infos à retenir de la présidence française de l’Union européenne

Malgré les secousses du conflit russo-ukrainien, la présidence française de l’Union européenne (PFUE) a été marquée par l’adoption de nombreux textes majeurs en faveur du progrès social et climatique.  
 

  • Temps de lecture: 2 min
Conseil de l'Union européenne durant la PFUE
dr Union Européenne ©

Le 30 juin dernier a marqué la conclusion de six mois de présidence française de l’Union européenne. Une présidence rythmée par plus de 400 évènements, plus de 2000 réunions avec des responsables européens et l’adoption de 130 textes sur des sujets politiques prioritaires. Big média revient sur 3 textes notables adoptés lors de la PFUE pour une Europe souveraine, écologique et sociale. 

1. La réduction de 55% des émissions de GES d’ici 2030. C’est l’objectif du Paquet Climat qui a été adopté le 22 juin dernier. Au-delà de l’interdiction de vente des véhicules thermiques neufs d’ici 2035 (qui a fait beaucoup de bruit), le paquet prévoit lui aussi une enveloppe de 59 milliards d’euros pour accompagner largement la transition écologique et la mise en place d’une taxe carbone aux frontières. Cette dernière fixera le prix carbone pour qu’il soit identique entre les importations et les productions européennes.

2. La mise en place de salaires minimaux adéquats pour l’ensemble des pays membres. « La mesure figure parmi les plus significatives depuis des années », rapporte le service presse de la PFUE. Considérée comme un outil de convergence des économies, cette dernière devrait permettre de réduire la concurrence salariale entre les États membres tout en favorisant les conditions de vies des citoyens européens. À noter que ce salaire minimum ne statue pas sur un montant spécifique, mais doit assurer « un niveau de vie décent » dans chaque pays de l’Union.

3. Digital Market Act, Digital Services Act, deux législations pour encadrer les géants du numérique. Dans le viseur du conseil européen depuis des années, ces entreprises avec un impact structurant sur le quotidien des citoyens européens, devront désormais se plier au Digital Market Act (DMA) et au Digital Services Act (DSA). Il faut noter que ces deux textes sont sans précédent à l’échelle mondiale. Le premier a notamment pour objectif de restreindre la domination des grandes plateformes (GAFAM), renforcer la liberté de choix des utilisateurs et stimuler l’innovation dans le secteur numérique. D’un autre côté, le DSA va permettre de restreindre la diffusion de contenus illicites en ligne, notamment en permettant aux États d’avoir accès à leurs algorithmes.

Martin Ferron
Martin Ferron Rédacteur Web