Legaltech : qui sont ces start-up qui s’attaquent aux services juridiques ?

Déjà connue ailleurs dans le monde, la « legaltech » fait une percée en France. Les jeunes pousses s’installent au croisement de la technologie et du droit.

  • 12 avril 2017
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Tribunal

 

Le terme « legaltech » existe depuis le début des années 2000 outre-Manche et outre-Atlantique. Il désignait alors des entreprises œuvrant pour le compte de cabinets d’avocats, avec la mise à disposition de solutions technologiques permettant d’automatiser certaines tâches, telle que la facturation. Mais de jeunes pousses sont depuis apparues et proposent désormais leurs services en direct, s’appuyant précisément sur la technologie et l’automatisation pour s’attaquer aux prix du marché. Car les professions juridiques n’échappent pas à la transformation numérique. Les entreprises de la legaltech ciblent, selon les cas, trois segments de marché : les entreprises, le grand public et les cabinets d’avocats.

Des professions menacées ?

L’offre de services est en passe de sérieusement s’étoffer. Une start-up comme LegalVision, récemment créée à Bordeaux, propose par exemple d’effectuer, en ligne, très simplement, 35 types d’opérations, allant de la création de son entreprise au transfert de son siège social en passant par la modification de l’objet de sa société. « Il s’agit uniquement d'actes simples et standards qui, cela dit, représentent 90 % des opérations juridiques. Nous proposons une sorte de guichet unique des formalités », explique Loïc Le Goas, directeur général et cofondateur de LegalVision. « Depuis 40 ans, les opérations juridiques étaient le monopole des experts-comptables, avocats et notaires. Nous arrivons effectivement sur ce marché en proposant à nos clients de réaliser des démarches en ligne en 10 minutes aujourd'hui, et en trois clics demain, avec l'intégration de la data publique. »

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