La France reste le pays le plus attractif d’Europe pour les investissements étrangers

En 2020, la France a gardé son rang de première destination des investissements étrangers en Europe. Un résultat positif qui s’inscrit dans la continuité des années précédentes, malgré la crise sanitaire.

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Jamais deux sans trois. Après 2018 et 2019, le dernier baromètre de l’attractivité du cabinet EY révèle que la France est une nouvelle fois la destination n°1 pour les investissements étrangers en 2020, avec 985 projets recensés.

L’industrie française continue d’attirer les investisseurs étrangers

La French Fab a de quoi se réjouir : l’année dernière encore, 35 % des projets d’investissements étrangers (soit 341) ont concerné la création ou l’extension d’usines ou de sites de production déjà existants. Avec 10 projets de plus que le Royaume-Uni, et 55 de plus que l’Allemagne, les investissements étrangers destinés à la France ont ainsi permis la création de 30 000 emplois.

La R&D continue elle aussi d’être un moteur de l’attractivité française avec 115 projets dédiés à ce sujet. On note par ailleurs une belle progression du secteur pharmaceutique, de l’industrie du meuble, des utilities (eau, énergie, déchets) et des services financiers. Autre point positif : si la capitale reste la destination principale de ces investissements, 40% d’entre eux se font tout de même en région.

Une place conservée malgré les incertitudes de la crise sanitaire

Un résultat qui confirme les estimations d’EY de l’année dernière. Si la France voit sa part d’implantation diminuer plus que la moyenne européenne (-18 % contre -13 %), elle conserve malgré tout sa pole position sur le Vieux Continent. Derrière ce classement positif, la réponse à la crise sanitaire : 44 % des investisseurs interrogés par EY la jugent plus performante en France que dans d’autres pays. A cela s’ajoute une satisfaction envers l’innovation à la française et l’évolution du cadre fiscal.

Cette position reste tout de même fragile. Pour garder cette dynamique et améliorer l’attractivité du pays, Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité, souhaite poursuivre les mesures déjà enclenchées comme celles sur les investissements du plan de relance, la baisse d'impôt sur les sociétés ou la réforme de l’assurance-chômage, auxquelles les investisseurs sont sensibles. « Il faut continuer à réformer jusqu'au bout pour améliorer le climat des affaires et notre attractivité », encourage le ministre dans une interview accordée aux Echos.