50 % des TPE et PME s’engagent à augmenter les salaires en 2022  

Hausse des salaires, des prix, du niveau d’investissement et des préoccupations environnementales. C'est ce qu'il ressort de la dernière étude sur la trésorerie, l’investissement et la croissance des entreprises, menée par Bpifrance Le Lab, et l’Institut d’études économiques Rexecode.

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50 % des entreprises augmenteront les salaires de leurs employés en 2022. Cette année, comme pour 2021, le baromètre Rexecode x Le Lab révèle une situation de trésorerie « globalement favorable » des TPE-PME. Autres chiffres optimistes : les intentions d’investissement restent élevées avec 59 % des dirigeants disposés à investir. Le motif environnemental, cité par 34 % des entreprises, continue de gagner en importance. Un bémol cependant, les dirigeants évoquent une dégradation de la situation ces derniers mois. Les difficultés de recrutement restent leur première préoccupation et freinent la croissance des entreprises. Elles restent pourtant prêtes à augmenter les salaires pour attirer les talents. 

Une augmentation des salaires plus modérée que la hausse de prix  

Parmi les entreprises qui envisagent une réévaluation des rémunérations, 63 % prévoient des augmentations plus importantes que celles octroyées avant crise, motivés par la volonté de fidéliser leurs salariés. Ceux qui n’augmenteront pas les rémunérations l’expliquent, pour 57% d’entre eux, par des résultats insuffisants dans leur entreprise. Les autres préfèrent "privilégier l'octroi de rémunérations annexes au salaire", comme des primes ou de l'intéressement.

Pour anticiper la hausse des salaires, du coût des matières premières et de l’énergie, 58 % des dirigeants comptent augmenter leurs prix de vente en 2022. En revanche, les augmentations de salaires seront plus modérées que la hausse de prix anticipée. C’est pourquoi les dirigeants sont nombreux à prévoir une dégradation de leur marge nette cette année. Les coûts et les prix trop élevés représentent un frein de plus en plus puissant à l’activité pour un tiers des dirigeants et deviennent la 2e préoccupation des entreprises.