5 indicateurs qui démontrent la résilience de l'économie française en 2022

Malgré la crise énergétique et l’inflation, les entrepreneurs français restent optimistes et continuent de développer leur activité. La preuve en 5 points.

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Bercy

2022, une année noire pour l’économie française ? Pas vraiment. Malgré des prévisions pessimistes, celle-ci a fait preuve de résilience. La croissance devrait se maintenir au-dessus des 2,5 %, le chômage était en baisse, les exportations en hausses, etc. Aujourd’hui, le Big média vous partage cinq indicateurs démontrant la résistance de l’économie en 2022. 

1- Une augmentation du nombre d’exportateurs en 2022

139 400, c’est le nombre d’exportateurs que compte la France en 2022. Un record inégalé depuis près de vingt ans. Selon Business France, ce chiffre s’accompagne d’une forte hausse des exportations des biens, qui auraient atteint les 439 milliards d’euros à la fin de 3e trimestre 2022. Une progression portée par des secteurs traditionnels comme l’industrie agroalimentaire, mais aussi l’aéronautique ou encore la chimie et le textile.

2- L’attractivité de la France au plus haut

Pour la 3e année consécutive, l’Hexagone conserve sa place de 1re destination européenne pour les investissements étrangers, bien loin devant le Royaume-Uni et l’Allemagne. C’est ce que révèle l’édition 2022 du Baromètre de l’attractivité de la France publié par EY. Un bon résultat que le cabinet de conseil explique en partie par les mesures gouvernementales de soutien à l’économie et aux entreprises. EY rappelle également que cette forte présence des investisseurs étrangers est à l’origine de l’emploi de 2, 3 millions de personnes, de plus de 14 % de l’investissement des entreprises et près du tiers des exportations.  

3- L’investissement se maintient dans les TPE-PME 

49 % des dirigeants de TPE-PME comptaient investir ou ont investi en 2022, malgré une dégradation de leur trésorerie. C’est ce que démontrait le dernier baromètre publié par Bpifrance Le Lab et Rexecode en novembre dernier. Le renouvellement et/ou la modernisation des équipements et installations sont, de loin, les principales destinations des dépenses d’investissement. Cependant, 24 % des dirigeants ont déclaré avoir réalisé des investissements « verts ». Majoritairement destinés au tri et au recyclage ou au renouvellement du parc automobile, cette tendance devrait se poursuivre dans les années à venir.
 

4- Un marché de l’emploi dynamique

Un taux de chômage au plus bas depuis 2008. Le nombre de demandeurs d’emploi atteint les 6 millions d’après la Dares (direction de l’animation de la recherche des études statistiques du ministère du Travail), qui récence également près de 365 200 postes vacants dans les entreprises. Un quart d’entre eux seraient des créations de poste. Une situation qui, cumulée à l’inflation, pousse les dirigeants à augmenter les salaires quand ils le peuvent. 76 % des chefs d’entreprise interrogés par Bpifrance Le Lab et Rexecode ont déclaré prévoir de revoir à la hausse ou avoir déjà augmenté le salaire de leurs collaborateurs en 2022.  

5 – Un mouvement de relocalisation dans l’industrie française  

En 2021, les ouvertures de sites industriels avaient été deux fois plus importantes que les fermetures. En 2022, c’est la relocalisation qui marque les esprits. D’après l’étude Bpifrance « PME et ETI industrielle : innover pour produire en France », 80 % des dirigeants pensent que la relocalisation est possible dans leur filière. D’après le Baromètre Wavestone Industrie 4.0, cité dans l’étude Bpifrance, 46 % des entreprises industrielles ont même des projets de relocalisation. Ceux-ci répondent à la fois à des enjeux économiques (ruptures des chaines d'approvisionnement, limiter les coûts et les délais de transport) et à des enjeux environnementaux et climatiques.