Gouvernance : un outil essentiel pour les PME-ETI

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Gouvernance : 88 % des dirigeants estiment qu’il s’agit d’un levier décisif pour la performance de leur entreprise

Bpifrance Le Lab vient de publier une étude sur la gouvernance de PME-ETI. Il en ressort un réel intéret des dirigeants sur ce sujet.

Un levier de performance et de confiance. L’étude La gouvernance vue par les dirigeants de PME-ETI de Bpifrance Le Lab révèle que 9 dirigeants sur 10 estiment qu’une bonne gouvernance est cruciale pour garantir les performances de leur entreprise.
Si le sujet n’est pas nouveau, il devient incontournable pour les PME et les ETI. Et malgré la complexité du terme et ses connotations parfois négatives, 84 % des dirigeants de PME-ETI sont intéressés, voire très intéressés par la gouvernance.

Cinq piliers pour une gouvernance solide

La gouvernance concerne toutes les entreprises, quelques soient leur taille. C'est pourquoi Bpifrance Le Lab propose 5 piliers sur lesquels faire reposer une gouvernance équilibrée et performante.

1. Élaborer une vision du futur désirable de son entreprise et bâtir une stratégie adaptée 

 

Si votre objectif est de construire quelque chose de durable, il convient de commencer par dessiner des plans. Commencer une réflexion sur la gouvernance de l’entreprise, c’est avant tout mettre des mots sur une vision, et développer une stratégie autour des concepts qui apparaissent.

2. Travailler sur soi pour « combler ses angles morts »

 

Personne ne détient toutes les réponses, et c’est important pour un dirigeant de partager et d’échanger des idées avec ceux qui l’entourent. Le mot gouvernance évoque peut-être un gouverneur, seul maître à bord et responsable du gouvernail, mais c’est en s’ouvrant à d’autres idées que le dirigeant peut voir ses angles morts et rétablir le cap.

3. Favoriser des prises de décision collégiales (notamment via des instances dédiées)

 

Il y a un comité de direction dans 66 % des PME/ETI et un conseil d’administration dans 30 %. Les dirigeants ne sont pas seuls, et la création d’instances spécialisées peuvent faire émerger des idées nouvelles, et éviter un éventuel problème de concentration des pouvoirs.

4. Créer une culture de la délégation et fluidifier la circulation de l’information

 

Brisez les silos, libérez l’information. Une bonne gouvernance, c’est aussi une gouvernance qui sait s’appuyer sur toutes les ressources humaines de l’entreprise, pour assurer un débat fructueux et faire fleurir les idées neuves.

5. Impliquer les collaborateurs et faire converger les intérêts des parties prenantes de l’entreprise

 

Pour 57 % des dirigeants, l’entreprise appartient autant à ses collaborateurs qu’à ses actionnaires. Dans 6 entreprises sur 10, les décisions opérationnelles et les décisions stratégiques sont prises aux termes d’échanges entre managers et managés. Donner la parole aux collaborateurs permet de prendre des décisions qui conviennent au plus grand nombre, et surtout d’augmenter la participation et l’engagement de tous dans la stratégie de l’entreprise.

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